Le Secret Mauritanien, épiso de 5 : Sejad Ould Abeidna
Sejad Ould Abeidna (fédération nationale de transport FNT, secteur de l’immobilier local et international, détient l’une des plus grosses fortunes liquide du continent). Sur le plan de lagestion de ses biens, Sejad fait équipe tout seul, il n'a confiance en personne, c'est un affamé qui revient d'une longue faim. Il donne néanmoins la gestion de quelques miettes à sonfils cadet, qui organise une bonne partie du commerce d’armes et de cigarettes, couvert par le trafic de certains camions affiliés à la FNT, dans toute l'Afrique occidentale. Il semble s'exiler en Arabie Saoudite mais je crois que c'est une ruse.
le réseau automobile de la FNT, camions, bus et taxi, constitut un état dans l'état, il sert aussi de système de renseignement à part entière, aussi touffu que celui de la DSE, avec des moyens de communications considérables, afin de transmettre l'information en temps réel.
Sejad a déposé des millions de riyal Saudien dans une banque saudienne installée à Djeddah, avec la coordination de son cousin Mohamed Maarouf Ould Chibany (membre delegué du conseil d'administration de la compagnie saudienne d’édition et de distribution, qui édite notament les périodiques Asharq Alawsat, Seïdety, Elmejela et Rajoul ... etc).
Sejad a transferé une grande partie de son argent vers l’Arabie Saudite et Casablanca, par ce qu’il a peur d'un coup d’etat, il a acheté deux maisons dans le centre ville la meque, à quelques disaines de metres de la mosqué, et une à el medina.
la Fédération Nationale des Transporteurs de Mauritanie (FNT), service de renseignements parallèle que tient Sejad Ould Abeidna, a interdit le trafic, dans sa ville natale Atar, en provenance et vers le Mali, à tout semi-remorque de moins de 30 tonnes. LA FNT, par ses chauffeurs affiliés, dispose, sur l'ensemble du territoire et même dans les pays limitrophes, du réseau d'informateurs le plus mobile et le plus étendu.
La toute-puissante FNT et la Générale mauritanienne des transports (GMT) se livrent à une véritable guerre dans les gares routières du Ksar et de Dar Naim, deux communes de Nouakchott.
La banque mondiale a déjà critiquée le monopole de la FNT et le silence de l’état, et ce dans un rapport publié courant juillet 2004.
Aucune fédération n'a été représentée dans le buraux national de transport (BNT). C'est son gestionnaire Séjad qui a tous les pouvoirs. C'est lui l'ordonnateur du budget. C'est lui qui recrute. C'est lui qui licencie. C'est lui qui élabore le budget. C'est lui qui fait tout. Le BNT dans, l'arrêté 757, a prévu que la collecte des fonds se fasse après l'ouverture d'un livre comptable paraphé par le Tribunal du commerce ou par quittance à souche, paraphée par le tribunal du commerce sur toute l'étendue du territoire national. Ce qui n'a jamais eu lieu. Le Tribunal n'a jamais coté un livre. Les quittances sont faites sur demande de l'un des agents de la FNT. Parfois à l'intérieur du pays, il n'y a pas de quittances mais des carnets et papiers volants qu'on donne avec cachet de la FNT. Donc le budget n'est pas contrôlé. Deuxième remarque, l'arrêté 757 a prévu que 70% du budget du BNT soit consacrés au fonctionnement des gares routières et 30% mis dans un compte bancaire ouvert et géré par le ministre de l'Equipement et du Transport pour l'entretien routier. Depuis la création du BNT, personne au ministère ne sait ce qui s'est passé pour ces fonds collectés. On soupçonne qu'ils sont répartis entre la FNT et la Police. Ce qui est réservé à l'entretien routier on ne sait où il va ? Car le ministre de l'Equipement a avoué à plusieurs reprises qu'il ne reçoit annuellement qu'entre 1 million et un million deux cents mille ouguiyas pour l'entretien routier. Alors que suivant les estimations, le BNT affirme que les fonds collectés sont supérieurs à 4 milliards par an sinon plus. Un député de l'opposition est entrain de faire une étude qu'il soumettra aux parlementaires à l'occasion de l'ouverture de la prochaine session parlementaire.
La FNT c'est surtout un monopole qui ne dit pas son nom. Elle devait être un syndicat qui défend les intérêts matériels et moraux des transporteurs. C'était sa mission, mais elle est devenue une entreprise privée et une vache laitière pour son président. Les fonctions à la FNT sont occupées par les parents de son président et ses gardes de corps. Les sections qui doivent être présidées par des responsables élus, sont occupées par des personnes nommées par note de service par le Président de la FNT. La FNT n'a pas un rendement réel sur les transporteurs, c'est elle qui fixe les prix, élabore les contrats de transport avec les commerçants, récupère l'avance du transport de la marchandise avec le commerçant qu'elle encaisse pendant trois mois et rembourse après réduction de ses frais ou taxes au transporteur. Le transporteur est obligé malgré lui de prendre son camion, chercher un crédit pour se ravitailler jusqu'à ce qu'il dépose la marchandise, dont la FNT a déjà encaissé 40 % du prix. Il ne percevra les 60 % restants que lorsqu'il dépose la marchandise à destination. Avant de quitter Nouakchott, il est obligé d'acheter le gasoil de sa poche, d'acheter la nourriture pour son chauffeur et apprenti, de faire tout ce qu'il faut pour que la marchandise arrive à destination. Les 40 % qui sont dans les caisses de la FNT ne sont remboursables pour la majorité des transporteurs qu'après deux à trois mois. Ceci dit, certains transporteurs à cause de leur lobbysme reçoivent leur argent le même jour. La FNT ne défend aucun intérêt pour les transporteurs, par contre elle augmente chaque fois les taxes que l'Etat a instaurées par arrêté. Par exemple, pour les camions 30 tonnes, l'arrêté 757 du 18 octobre 1998 a décidé 3.500 UM pour bon de sortie après chargement. La FNT l'a majoré à 4.500 UM. A l'intérieur du pays, c'était 2.000, elle l'a majoré à 3.000 UM. Pour les bus, au lieu de 700 UM pour le bon de sortie, on paye 2.500 UM .Pour les Land Cruiser au lieu de 400UM , on paye 1.700 UM.Pour les taxis 5 places, transport inter-urbain, au lieu de 400 UM on paye 1.300 UM.Ces montants sont collectés au nom du BNT. L'arrêté 757 du 18 octobre 1998 précise que le BNT est constitué d'un président nommé par le ministère de l'Equipement qui représente l'Etat, un haut fonctionnaire, 5 représentants des associations professionnelles et syndicales légalement reconnues. Ce bureau a été taillé sur mesure par la FNT. A sa présidence on a nommé un conseiller technique du ministre, mais qui na pas d'attribution, sauf pour la convocation d'une réunion ou à donner la parole à l'un des membres. Le gestionnaire du BNT a tous les pouvoirs, c'est M. Sejad Ould Abeidna, le président de la FNT. regardez la liste des membre et jugez vous même : - premier vice-président : Bouya Ahmed Ould Balla Chrif.- Mohamed Lemine Ould Bechir, qui est trésorier général de la FNT.- Mamouni Ould Moctar M'Bareck, qui est conseiller juridique de la FNT, il est aussi cousin par alliance de saleh ould hanenna et a jouer un rôle trouble dans la campagne de haidalla.- le trésorier du BNT, c'est le secrétaire général de la FNT et qui est le beau fils de Sejad Ould Abeidna.
La FNT, si vous me demandez comment elle est organisé, je vous dirais qu'elle est tellement organisée mais dans le seul but de servir une seule personne. Elle a ses moyens performants de communication, elle maîtrise les mouvements des véhicules de Bassiknou jusqu'à F'Derik et Keur Macène. Elle connaît le mouvement des voitures chaque jour et elle les poursuit. Si elle veut par exemple imposer une amende à une voiture qui a quitté Bassiknou, elle peut l'immobiliser à Néma ou Timbedra par la force. Son organisation réside dans la démonstration de la force de son président. Personne d'autre que lui n'ose dire un mot, écrire une lettre ou libérer une voiture. Quand il n'est pas là, tout ce qui concerne la FNT est bloqué en attendant son retour. Il n'y a pas d'attribution pour les autres. Il n'existe pas de vice-président. Il n'y a pas de gestionnaire adjoint pour le BNT. Tout est centralisé.
Comment elle est gérée ? Je peux vous dire et en toute honnêteté que tous les caissiers de la FNT qui sont à Nouakchott, sont obligés chaque soir de faire le rang devant le domicile de Sejad Ould Abeidna pour lui reverser ce qu'ils ont collecté en main propre. Ils leur dit voilà vous partez voir telle ou telle personne à qui vous devez verser l'argent. Les autres qui sont à l'intérieur du pays versent les sommes collectées en fonction de l'importance des recettes. Si c'est important comme Tintane, Timdedra, Magta Lahjar, Kaédi, Rosso, et Nouadhibou, c'est par semaine et par l'intermédiaire d'une mission qui se déplace pour amener les fonds qui se trouvent dans l'une de ces villes.
La FNT et le BNT collectent sur le transport urbain et inter-urbain. En ce qui concerne le transport urbain, il y a une taxe journalière. Si il y a par exemple des taxis de transport urbain de personnes, chaque taxi paye 200 UM/jour. S'il y a des bennes de livraison, c'est 200 UM par chargement, s'il y a des camions qui transportent le sable ou le coquillage, 500 UM par chargement et même les citernes d'eau et d'hydrocarbure paient par chargement. Pour le transport inter-urbain ce sont les bons de sortie. Les camions, les taxis de brousse et celles qui vont vers les marchés hebdomadaires payent des bons de sortie. Le tout est centralisé dans une seule section de la FNT et c'est bien écrit FNT. Mais le représentant de la FNT de chaque moughataa est le représentant du BNT. Actuellement la FNT récupère certaines taxes qui ne sont pas prévues par la réglementation. Elle collecte la somme de 500 UM pour dire que c'est pour les services des Domaines. Elle collecte 500 UM pour dire que c'est pour la Police et elle collecte également 500 UM pour dire que c'est destiné à l'entretien de la gare routière.
Ces sommes collectées par la FNT notamment celles pour la Police, elle les prend sur toutes les voitures qui sortent de Nouakchott. Et certainement elle les prend dans les autres wilayas. Celles qui sont pour les Domaines, même chose. Elle les prend sur les voitures qui transportent de la marchandise ou des colis et même les bus qui transportent les bagages des personnes. J'ai des spécimens. Pour les minibus qui transportent de la marchandise, elle les oblige à payer la somme de 1.000 UM et il est bien inscrit sur le papier " BNT, frais bagages non autorisés ". Je ne vois pas pourquoi ils mettent la mention "bagages non autorisés" ! S'ils ne sont pas autorisés, on ne doit pas prendre des taxes sur quelque chose qui n'est pas autorisé. C'est du vol ! Pour pouvoir collecter plus, ils créent des taxes imaginaires. Pourquoi les Domaines, ne font pas eux même leur collecte ? Pourquoi la Police ne fait pas la même chose ? C'est par l'intermédiaire de la Police que la FNT ou le BNT ont pu collecter les fonds. Pourquoi la Police ne collecte -t-elle pas son dû ?
A qui profite cette mêlée ?
A la personne de Sejad. En plus de ce qu'il collecte, les camions de Sejad Ould Abeidna ne font pas la queue. Les grands commerçants et directeurs de grands établissements commerciaux aussi ont le même privilège, leurs camions ne font pas le rang. Dès qu'ils viennent, ils ressortent aussitôt. Et ils ne payent pas le bon de sortie. En plus, ils profitent ce qu'on appelle les vivres du Programme Alimentaire Mondial (PAM).
Le contrat est signé directement avec Sejad parce qu'il n'a pas de concurrents et avec le prix qu'il fixe lui-même. Et c'est Sejad qui va choisir les destinations avantageuses, qu'il attribue à qui il veut. Et s'ils ne restent que celles qui ne rapportent rien comme Oualata, Tichitt, et le Tagant, avant, il obligait ceux qui sont en tête du rang à prendre les chargements.
La FNT et la commune urbaine de nouakchott (CUN) :
la FNT et le BNT. Le contrat avec la Communauté Urbaine de Nouakchott dans ce sens est signé avec la FNT. Le sable, le coquillage qu'on prend c'est la matière première dont le prix revient à la Communauté Urbaine. La Communauté Urbaine depuis Mohamed Mahmoud Ould Aghrabatt a signé des contrats avec la FNT et c'est toujours renouvelé par tous les maires qui ont passé. 400.000 UM par mois. C'est tout ce qu'ils reçoivent. Et ils ne le reçoivent qu'avec six ou sept mois de retard. Alors que s'il y a un minimum de 1.200 bennes qui prennent le sable par jour, sachant que trois rotations par benne sont considérées comme un mauvais rendement. Si chaque benne donne 1.500 UM par jour, ça fait combien par jour ?
j'ai fait le calcul : en comptant que tout les jours de l'année ont été mauvais, ça fait quand même deux milliards d'UM par an, sur lesquels Segad reverse seulement moins de cinq million, soit 0.0025 % !!!
Sejad aurait été tabassé, près deslocaux du ministère de l'équipement et des transports, aupoint de lui faire sauter plusieurs dents, l'agresseur du president de la FNT serait un cousin, un certain Ould Lekhbar, recidiviste qui sétait déjà attaqué à Sejad près du siege de la FNT, au début de l'année.Affaire privée, tribale ? je ne sait pas, toujours est-il que, en 2003, après des tractes de menace qui visent nomément des boutiquiers smassids et quelqu'uns de leurs weggav' l'usine de Khaddad Ould Moktar, près de la plage, est incendiée, Didi Ould Soueidi rentre à l'hopital suite à une agréssion, et Sejad, qui venait de s'arreté sur la route d'Atar, pour un besoin humain (c'est tout ce qu'il a d'humain), détale et prend la fuite à bord de son 4X4, oubliant son serwal (pantalon maure) par terre, car 3 personnes, cagoulées, descendait la colline, en courant, et venait vers lui, l'allure pas très rassurante.Coïncidence ? événements séparés ? ou action programmé ? mystère !
Pour Sejad, je propose de nationaliser tous ses biens. Il en mourra, aussi sec.
Prochain épisode : Ismaïl Ould Abeidna.
le réseau automobile de la FNT, camions, bus et taxi, constitut un état dans l'état, il sert aussi de système de renseignement à part entière, aussi touffu que celui de la DSE, avec des moyens de communications considérables, afin de transmettre l'information en temps réel.
Sejad a déposé des millions de riyal Saudien dans une banque saudienne installée à Djeddah, avec la coordination de son cousin Mohamed Maarouf Ould Chibany (membre delegué du conseil d'administration de la compagnie saudienne d’édition et de distribution, qui édite notament les périodiques Asharq Alawsat, Seïdety, Elmejela et Rajoul ... etc).
Sejad a transferé une grande partie de son argent vers l’Arabie Saudite et Casablanca, par ce qu’il a peur d'un coup d’etat, il a acheté deux maisons dans le centre ville la meque, à quelques disaines de metres de la mosqué, et une à el medina.
la Fédération Nationale des Transporteurs de Mauritanie (FNT), service de renseignements parallèle que tient Sejad Ould Abeidna, a interdit le trafic, dans sa ville natale Atar, en provenance et vers le Mali, à tout semi-remorque de moins de 30 tonnes. LA FNT, par ses chauffeurs affiliés, dispose, sur l'ensemble du territoire et même dans les pays limitrophes, du réseau d'informateurs le plus mobile et le plus étendu.
La toute-puissante FNT et la Générale mauritanienne des transports (GMT) se livrent à une véritable guerre dans les gares routières du Ksar et de Dar Naim, deux communes de Nouakchott.
La banque mondiale a déjà critiquée le monopole de la FNT et le silence de l’état, et ce dans un rapport publié courant juillet 2004.
Aucune fédération n'a été représentée dans le buraux national de transport (BNT). C'est son gestionnaire Séjad qui a tous les pouvoirs. C'est lui l'ordonnateur du budget. C'est lui qui recrute. C'est lui qui licencie. C'est lui qui élabore le budget. C'est lui qui fait tout. Le BNT dans, l'arrêté 757, a prévu que la collecte des fonds se fasse après l'ouverture d'un livre comptable paraphé par le Tribunal du commerce ou par quittance à souche, paraphée par le tribunal du commerce sur toute l'étendue du territoire national. Ce qui n'a jamais eu lieu. Le Tribunal n'a jamais coté un livre. Les quittances sont faites sur demande de l'un des agents de la FNT. Parfois à l'intérieur du pays, il n'y a pas de quittances mais des carnets et papiers volants qu'on donne avec cachet de la FNT. Donc le budget n'est pas contrôlé. Deuxième remarque, l'arrêté 757 a prévu que 70% du budget du BNT soit consacrés au fonctionnement des gares routières et 30% mis dans un compte bancaire ouvert et géré par le ministre de l'Equipement et du Transport pour l'entretien routier. Depuis la création du BNT, personne au ministère ne sait ce qui s'est passé pour ces fonds collectés. On soupçonne qu'ils sont répartis entre la FNT et la Police. Ce qui est réservé à l'entretien routier on ne sait où il va ? Car le ministre de l'Equipement a avoué à plusieurs reprises qu'il ne reçoit annuellement qu'entre 1 million et un million deux cents mille ouguiyas pour l'entretien routier. Alors que suivant les estimations, le BNT affirme que les fonds collectés sont supérieurs à 4 milliards par an sinon plus. Un député de l'opposition est entrain de faire une étude qu'il soumettra aux parlementaires à l'occasion de l'ouverture de la prochaine session parlementaire.
La FNT c'est surtout un monopole qui ne dit pas son nom. Elle devait être un syndicat qui défend les intérêts matériels et moraux des transporteurs. C'était sa mission, mais elle est devenue une entreprise privée et une vache laitière pour son président. Les fonctions à la FNT sont occupées par les parents de son président et ses gardes de corps. Les sections qui doivent être présidées par des responsables élus, sont occupées par des personnes nommées par note de service par le Président de la FNT. La FNT n'a pas un rendement réel sur les transporteurs, c'est elle qui fixe les prix, élabore les contrats de transport avec les commerçants, récupère l'avance du transport de la marchandise avec le commerçant qu'elle encaisse pendant trois mois et rembourse après réduction de ses frais ou taxes au transporteur. Le transporteur est obligé malgré lui de prendre son camion, chercher un crédit pour se ravitailler jusqu'à ce qu'il dépose la marchandise, dont la FNT a déjà encaissé 40 % du prix. Il ne percevra les 60 % restants que lorsqu'il dépose la marchandise à destination. Avant de quitter Nouakchott, il est obligé d'acheter le gasoil de sa poche, d'acheter la nourriture pour son chauffeur et apprenti, de faire tout ce qu'il faut pour que la marchandise arrive à destination. Les 40 % qui sont dans les caisses de la FNT ne sont remboursables pour la majorité des transporteurs qu'après deux à trois mois. Ceci dit, certains transporteurs à cause de leur lobbysme reçoivent leur argent le même jour. La FNT ne défend aucun intérêt pour les transporteurs, par contre elle augmente chaque fois les taxes que l'Etat a instaurées par arrêté. Par exemple, pour les camions 30 tonnes, l'arrêté 757 du 18 octobre 1998 a décidé 3.500 UM pour bon de sortie après chargement. La FNT l'a majoré à 4.500 UM. A l'intérieur du pays, c'était 2.000, elle l'a majoré à 3.000 UM. Pour les bus, au lieu de 700 UM pour le bon de sortie, on paye 2.500 UM .Pour les Land Cruiser au lieu de 400UM , on paye 1.700 UM.Pour les taxis 5 places, transport inter-urbain, au lieu de 400 UM on paye 1.300 UM.Ces montants sont collectés au nom du BNT. L'arrêté 757 du 18 octobre 1998 précise que le BNT est constitué d'un président nommé par le ministère de l'Equipement qui représente l'Etat, un haut fonctionnaire, 5 représentants des associations professionnelles et syndicales légalement reconnues. Ce bureau a été taillé sur mesure par la FNT. A sa présidence on a nommé un conseiller technique du ministre, mais qui na pas d'attribution, sauf pour la convocation d'une réunion ou à donner la parole à l'un des membres. Le gestionnaire du BNT a tous les pouvoirs, c'est M. Sejad Ould Abeidna, le président de la FNT. regardez la liste des membre et jugez vous même : - premier vice-président : Bouya Ahmed Ould Balla Chrif.- Mohamed Lemine Ould Bechir, qui est trésorier général de la FNT.- Mamouni Ould Moctar M'Bareck, qui est conseiller juridique de la FNT, il est aussi cousin par alliance de saleh ould hanenna et a jouer un rôle trouble dans la campagne de haidalla.- le trésorier du BNT, c'est le secrétaire général de la FNT et qui est le beau fils de Sejad Ould Abeidna.
La FNT, si vous me demandez comment elle est organisé, je vous dirais qu'elle est tellement organisée mais dans le seul but de servir une seule personne. Elle a ses moyens performants de communication, elle maîtrise les mouvements des véhicules de Bassiknou jusqu'à F'Derik et Keur Macène. Elle connaît le mouvement des voitures chaque jour et elle les poursuit. Si elle veut par exemple imposer une amende à une voiture qui a quitté Bassiknou, elle peut l'immobiliser à Néma ou Timbedra par la force. Son organisation réside dans la démonstration de la force de son président. Personne d'autre que lui n'ose dire un mot, écrire une lettre ou libérer une voiture. Quand il n'est pas là, tout ce qui concerne la FNT est bloqué en attendant son retour. Il n'y a pas d'attribution pour les autres. Il n'existe pas de vice-président. Il n'y a pas de gestionnaire adjoint pour le BNT. Tout est centralisé.
Comment elle est gérée ? Je peux vous dire et en toute honnêteté que tous les caissiers de la FNT qui sont à Nouakchott, sont obligés chaque soir de faire le rang devant le domicile de Sejad Ould Abeidna pour lui reverser ce qu'ils ont collecté en main propre. Ils leur dit voilà vous partez voir telle ou telle personne à qui vous devez verser l'argent. Les autres qui sont à l'intérieur du pays versent les sommes collectées en fonction de l'importance des recettes. Si c'est important comme Tintane, Timdedra, Magta Lahjar, Kaédi, Rosso, et Nouadhibou, c'est par semaine et par l'intermédiaire d'une mission qui se déplace pour amener les fonds qui se trouvent dans l'une de ces villes.
La FNT et le BNT collectent sur le transport urbain et inter-urbain. En ce qui concerne le transport urbain, il y a une taxe journalière. Si il y a par exemple des taxis de transport urbain de personnes, chaque taxi paye 200 UM/jour. S'il y a des bennes de livraison, c'est 200 UM par chargement, s'il y a des camions qui transportent le sable ou le coquillage, 500 UM par chargement et même les citernes d'eau et d'hydrocarbure paient par chargement. Pour le transport inter-urbain ce sont les bons de sortie. Les camions, les taxis de brousse et celles qui vont vers les marchés hebdomadaires payent des bons de sortie. Le tout est centralisé dans une seule section de la FNT et c'est bien écrit FNT. Mais le représentant de la FNT de chaque moughataa est le représentant du BNT. Actuellement la FNT récupère certaines taxes qui ne sont pas prévues par la réglementation. Elle collecte la somme de 500 UM pour dire que c'est pour les services des Domaines. Elle collecte 500 UM pour dire que c'est pour la Police et elle collecte également 500 UM pour dire que c'est destiné à l'entretien de la gare routière.
Ces sommes collectées par la FNT notamment celles pour la Police, elle les prend sur toutes les voitures qui sortent de Nouakchott. Et certainement elle les prend dans les autres wilayas. Celles qui sont pour les Domaines, même chose. Elle les prend sur les voitures qui transportent de la marchandise ou des colis et même les bus qui transportent les bagages des personnes. J'ai des spécimens. Pour les minibus qui transportent de la marchandise, elle les oblige à payer la somme de 1.000 UM et il est bien inscrit sur le papier " BNT, frais bagages non autorisés ". Je ne vois pas pourquoi ils mettent la mention "bagages non autorisés" ! S'ils ne sont pas autorisés, on ne doit pas prendre des taxes sur quelque chose qui n'est pas autorisé. C'est du vol ! Pour pouvoir collecter plus, ils créent des taxes imaginaires. Pourquoi les Domaines, ne font pas eux même leur collecte ? Pourquoi la Police ne fait pas la même chose ? C'est par l'intermédiaire de la Police que la FNT ou le BNT ont pu collecter les fonds. Pourquoi la Police ne collecte -t-elle pas son dû ?
A qui profite cette mêlée ?
A la personne de Sejad. En plus de ce qu'il collecte, les camions de Sejad Ould Abeidna ne font pas la queue. Les grands commerçants et directeurs de grands établissements commerciaux aussi ont le même privilège, leurs camions ne font pas le rang. Dès qu'ils viennent, ils ressortent aussitôt. Et ils ne payent pas le bon de sortie. En plus, ils profitent ce qu'on appelle les vivres du Programme Alimentaire Mondial (PAM).
Le contrat est signé directement avec Sejad parce qu'il n'a pas de concurrents et avec le prix qu'il fixe lui-même. Et c'est Sejad qui va choisir les destinations avantageuses, qu'il attribue à qui il veut. Et s'ils ne restent que celles qui ne rapportent rien comme Oualata, Tichitt, et le Tagant, avant, il obligait ceux qui sont en tête du rang à prendre les chargements.
La FNT et la commune urbaine de nouakchott (CUN) :
la FNT et le BNT. Le contrat avec la Communauté Urbaine de Nouakchott dans ce sens est signé avec la FNT. Le sable, le coquillage qu'on prend c'est la matière première dont le prix revient à la Communauté Urbaine. La Communauté Urbaine depuis Mohamed Mahmoud Ould Aghrabatt a signé des contrats avec la FNT et c'est toujours renouvelé par tous les maires qui ont passé. 400.000 UM par mois. C'est tout ce qu'ils reçoivent. Et ils ne le reçoivent qu'avec six ou sept mois de retard. Alors que s'il y a un minimum de 1.200 bennes qui prennent le sable par jour, sachant que trois rotations par benne sont considérées comme un mauvais rendement. Si chaque benne donne 1.500 UM par jour, ça fait combien par jour ?
j'ai fait le calcul : en comptant que tout les jours de l'année ont été mauvais, ça fait quand même deux milliards d'UM par an, sur lesquels Segad reverse seulement moins de cinq million, soit 0.0025 % !!!
Sejad aurait été tabassé, près deslocaux du ministère de l'équipement et des transports, aupoint de lui faire sauter plusieurs dents, l'agresseur du president de la FNT serait un cousin, un certain Ould Lekhbar, recidiviste qui sétait déjà attaqué à Sejad près du siege de la FNT, au début de l'année.Affaire privée, tribale ? je ne sait pas, toujours est-il que, en 2003, après des tractes de menace qui visent nomément des boutiquiers smassids et quelqu'uns de leurs weggav' l'usine de Khaddad Ould Moktar, près de la plage, est incendiée, Didi Ould Soueidi rentre à l'hopital suite à une agréssion, et Sejad, qui venait de s'arreté sur la route d'Atar, pour un besoin humain (c'est tout ce qu'il a d'humain), détale et prend la fuite à bord de son 4X4, oubliant son serwal (pantalon maure) par terre, car 3 personnes, cagoulées, descendait la colline, en courant, et venait vers lui, l'allure pas très rassurante.Coïncidence ? événements séparés ? ou action programmé ? mystère !
Pour Sejad, je propose de nationaliser tous ses biens. Il en mourra, aussi sec.
Prochain épisode : Ismaïl Ould Abeidna.
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