BNM : centre de licences

L’une des explications que les historiens donnent pour expliquer la déchéance et la chut de l’empire romain, est que les habitants de cette cité, emportés par leur prospérité se sont adonnés avec frénésie à toutes sortes de luxures. Il n’y eût plus de limite, tous les interdits étaient foulés aux pieds. Et, les « descendants » de Sodome et Gomorrhe aient pignon sur rue.
Au regard de ce qui se passe aujourd’hui en Mauritanie, Il y a lieu de craindre qu’un tel sort nous fût réservé. Comme dans la Rome antique, ce sont certains bourgeois qui s’adonnent avec encore le plus d’assiduité avec ces pratiques incompatibles avec notre religion et notre morale.
Pour n’en citer qu’un, L’actuel PDG de la Banque Nationale de Mauritanie, M. Mohamed Ould Noueïguedh, qui, malgré une rigueur et un jansénisme de façade, s’adonne en fait aux pratiques les plus répréhensibles. Jugez en plutôt.
Au sein de la BNM, il est de notoriété publique, et tous les cadres vous le confirmeront, la promotion ne se fait ni au mérite ni à l’ancienneté mais uniquement au degré « d’intimité » avec le patron.
En dehors de la banque, Mohamed ould Noueiguedh entretient une cour de « petits copains » qui se partage à tour de rôle le privilège d’accompagner le patron dans ses fréquents déplacements à l’étranger. Pendant ces séjours le partage de la chambre est de rigueur. Les non avertis croient qu’il s’agit là, une fois encore de la manifestation de l’avarice légendaire de Noueiguedh. Mais il n’en est rien. Ces trois jeunes hommes : Mahiyé de l’air Mauritanie, Ould Khattari et Ould Toueirjenna, se disputent le privilège de combler Ould Noueiguedh partout où il va.
La plupart des employés de la BNM rient sous cape en se délectant des histoires salaces et des paillardises de leur employeur. A cet égard une blague a eu parmi ce personnel un succès si retentissant q’elle a largement dépassé les frontières de ce Pandémonium. Il s’agit de ce médecin qui aurait conseillé l’air soucieux à Mohamed Ould Noueiguedh, venu le consulter pour une affection bénigne, d’aller plutôt voir un gynécologue.
Ce club ésotérique qui a pour règle un hédonisme effréné est entièrement voué aux plaisirs contre nature de ce jeune banquier, qui dans sa vie courante affiche un comportement hiératique et sobre qui tranche avec ces pratiques. L’obséquiosité et la servilité à l’égard du chef sont les seules règles de ce » cercle des intimes ».
Même pendant le mois béni du Ramadan les orgies continuent sans désemparer.
Cette conduite inacceptable, qui tranche singulièrement avec nos us et coutumes doit être unanimement condamnée sous peine d’avoir bientôt sous nos fenêtres une gay pride à coté de laquelle celle de San Francisco passerait pour une vulgaire procession d’enfants de chœur.