la stratégie d'ahmed, les aveux de khaddad

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ahmed ould daddah : la folie des grandeurs et le pacte avec le diable.

entre 1992 et 2003, ahmed ould daddah s’était fixé sur le discours qu’il avait, au départ, tenu et qui avait séduit des mauritaniens qui, pour certains d’entre
eux, sont trop naïfs et, pour d’autres, devaient trouver un fonds pour commercer avec ould taya à coup d’aller/retour multi sens. pendant ce temps, ahmed n’avait pas de gros problèmes, je dirais, de survie : il n’avait pas encore découvert qu’il était dangereusement malade et pouvait, à coups sûrs,
toujours compter sur l’un ou l’autre soutien financier.

après l’échec de ould hanenna ainsi que celui d’août 2004 et la mise en scène de lemgheity, ahmed, ayant découvert qu’il était gravement malade, les appuis financiers s’étant progressivement volatilisés, a tristement acquis la conviction qu’il fallait faire autrement. c’est ainsi que par le canal d’ahmed ould sidi baba, il a inauguré un nouveau terrain de compromission en ouvrant la voie à des négociations discrètes avec ould taya prétextant, à l’époque, les
nécessités exprimées lors du fameux forum du RDU.
ahmed ould daddah se disait que, après tout, vaut mieux participer avec ould taya qui, manifestement, est indéboulonnable au vu de la multitude de
tentatives tous genres tenues à l’échec, plutôt que de mourir en quête d’un fauteuil qui deviant vraisemblablement une propriété éternelle de maaouiya.
les appuis généreux des parents et piliers du régime de maaouiya ne se sont, alors, pas fait attendre.

ahmed, dans cette perspective, ne voyait plus que le fauteuil du premier ministre d’un gouvernement dit de changement promis par maaouiya et les siens.

déjà, clairement donc, vers la fin du règne de ould taya, ahmed ould daddah a montré d’une manière qui ne laisse aucun doute que, pour lui, le pouvoir, est la plus importante des finalités et ce, quel que soit le prix à payer.

le mouvement du 3 août 2005 a coupé court à cette perspective en donnant naissance à une autre. l’engagement des militaires de limiter leur présence
au pouvoir à deux ans a été le détonateur de l’une des plus pitoyables expressions de la folie des grandeurs, maladie incurable d’ahmed ould daddah. Ahmed se voit depuis lors président démocratiquement élu, deux ans à l’avance, de la république islamique de mauritanie. c’est pour lui l’occasion de fêter les retrouvailles avec un pouvoir qui lui revient de droit, celui que les militaires lui ont, de force, enlevé en opérant, le 10 juillet 1978, un coup d’état
par lequel ils avaient chassé son frère moktar.

pour Ahmed, licencié en sciences économiques, ancient commissaire à l’OMVS, ancien directeur de sonimex, ancien gouverneur de la BCM, ancien ministre des finances dans un pays dirigé par son propre frère, la
mauritanie est une propriété légitime de la famille daddah et il est inconcevable qu’elle puisse trouver un dirigeant qui ne descend pas de cette famille.
c’est l’axe directeur de son programme politique :
d’abord être président, jouir de son droit légitime,
le reste vient après !!!

aujourd’hui, ahmed croit avoir trouvé le chemin du fauteuil de ses rêves, son héritage légitime et pour que rien ne puisse entraver cette marche, il est prêt
à tout, absolument tout.

ahmed a donné, depuis les premiers jours, une directive à son parti, le parti d’ahmed, connu sous l’appellation RFD, suivant laquelle, il ne doit, en
aucun cas, s’opposer à une volonté des militaires. tout ce que le CMJD fait, tout ce que son gouvernement fait, est, par essence, bon et le RFD trouve, parfois même à priori, qu’il colle parfaitement avec la vision du RFD et que, de ce fait, le RFD ne peut que le soutenir. il ne faut pas, surtout pas, fâcher les militaires et leur gouvernement sinon, vous risquez d’entraver la marche du chef, du futur président, ahmed, le seul ahmed qui existe en mauritanie parce que, pour le RFD, quand on dit ahmed c’est évidemment
ahmed ould daddah.

c’est de cette manière que les journées de concertation étaient géniales, une première dans l’histoire de l’humanité, bien pensées, bien organisées, ses résultats parfaits. la politique du gouvernement est sans reproche, des visions et conceptions sans précédents, un travail qui mérite le soutien et l’admiration de tous. la CENI est aussi remarquablement bien montée, les choix sont
incontestables et le fait de lui avoir choisi un militaire comme président dénote, de la part des militaires, du point de vue du RFD, une sagesse
platonicienne. le recensement est aussi une œuvre d’art, la méthodologie retenue mérite le prix nobel de statistiques pour l’année 2006.

parallèlement à cela, ahmed s’emploie à preparer l’après mars 2007. il fait des alliances, toutes les alliances possibles et imaginables, même avec le
diable. il s’est allié avec kaba ould elewa, symbole du système de maaouiya et chef artisan de toute sa machine de faux, de fraude et de gabegie.

il collecte les CV de ses futurs collaborateurs, il promet, déjà, des postes publics. il attribue, à priori, des avantages économiques et fiscaux. il
promet des découpages administratifs et dessine des carrières.

ould daddah n’oublie pas les questions tribales bien entendu et là, il a sa propre vision des choses. l’ensemble oulad ebieri qu’ahmed qualifie de «tribus pas comme les autres» est l’un des ensembles tribaux qui ne jouissent pas de chefferie traditionnelle clairement établie et ahmed trouve, dans ce fait, une occasion pour faire d’une pierre deux coups. dans la discrétion la plus absolue, ahmed négocie avec un certain cheikh mohamed el houssein plus connu par l’épaisseur de son palmarès d’aventures matrimoniales.
cheikh mohamed el houssein appartient à la fraction idemijen de la tribu oulad ebieri. le colonel ould cheikh ould el alem, membre du CMJD et adjoint du chef d’état major de l’armée nationale appartient aussi à cette fraction. l’épouse d’ely ould mohamed vall madame oum kelthoum mint nah appartient elle aussi à cette même fraction.

ahmed ould daddah, partant de cette réalité, croit que s’il arrive à faire positionner cheikh mohamed el houssein comme Chef général des oulad ebieri pourra bénéficier directement du soutien de celui-ci mais aussi et surtout du soutient de sa cousine première dame et de son mari de président.

par ailleurs, et pour financer toutes ces entreprises, ahmed collecte de l’argent et, en la matière toutes les sources sont les bienvenues. des emissaries discrets ont déjà pris contact avec les plus grands hommes d’affaires, particulièrement de l’entourage de maaouiya. des assurances ont déjà été accordées ainsi que des promesses de traitements de faveur.

la recherche de sous ne se limite, de toute évidence, pas aux sources nationales. ahmed a fait le tour du monde arabe. en arabie saoudite, ahmed a pris contact avec les grands groupes privés et leur a fait part de ce qu’il qualifie de «assurances officiels de réussite», entendez "le CMJD me soutient", et a, pour la cause, marchandé des avantages calculés en valeur
actuelle. aux émirats arabes unis, ahmed a pris contact avec des groupes pétroliers possédant des intérêts en mauritanie et notamment le groupe al thani à qui il aurait proposé des faveurs évaluées en valeur actuelle.

aujourd’hui, ahmed ould daddah se voit déjà president de la république. à ce titre, il se permet de faire le mauvais et même le très mauvais. qu’en sera-t-il si jamais – chose qui, sans aucun doute, ne dépasse pas la probabilité zéro – par malheur il accède au pouvoir ? à mon avis, le pire est, certainement, à attendre.

dans un registre diferent, je vous livre ce que khaddad ould moktar a lacher aux enqueteurs, en cotre parti de sa relaxe.

après avoir détaillé les 5 points qui suivent devants les enqueteurs, et les avoirs signés, khaddad leurs avait demander quand est ce qu'ils comptent le
relacher, l'un d'eux est sorti de la pièce pour passer un rapide coup de fil, puis il est revenu s'assoir en disant à khaddad qu'il attend les instructions.

un quart d'heure plus tard, son téléphone sonne, il sort pour répondre, puis revient quelques minutes plus tard pour annoncé à khaddad qu'il est désormais libre.

voici ce que khaddad a "craché" :

1) la vente des archives de la direction des mines et de la géologie (DMG) :

corinne perrin est la directrice des services administratifs de la baraka petroleum (une socièté fondée par l'australien max de vierti), elle est de
nationalité française et possède une parfaite connaissance des contextes culturels et juridiques de la mauritanie et du mali. c'est elle qui a négociée
l'acquisition par les filiales appropriées et a joué un rôle dans les négociations avec le gouvernement mauritanien en 2005, profitant de son amitié avec
zeidan ould hmeida et isselmou ould tajedine, qui ont abouti à la signature des accords de partage de production pour baraka mauritanie operations. Madame perrin a dirigée et contrôlée l'établissement de bureau régionale à nouakchoutt, qui s'appele baraka mauritanian ventures limited (BMV).

zeidan a reçu une comission estimée de 2 million de dollars américains, de la part de la barake, remise en main propre par madame perrin à la fin mars 2005, suite a la signature du contrat de partage de production (CPP) avec brimax petroleum international limited (BPI) (filiale de la barake petroleum) sur le bloc 20, puis le bloc 12, les données sur les Blocs 12 et 20 ont étaient rélevées par plusieurs compagnies, qui ont estimé que le bassin estnon viable, il s'agit de la zone du bassin côtier s'étandant sur une superficie de 10 690 km2, considérée comme étant l'une des zones les plus prometteuses du Bassin, elle se trouve approximativement à teiguent, à 100 km au sud
de nouakchott.

c'est zeidane qui a vendu à madame perrin les bandes originales de données sismiques réalisées par chevron texaco entre 1970 et 1973, et qui estime le continue de plus de 400 millions de barils récupérable de pétrole, et un volume équivalent en gaz .

zeidan a fournir les données seismiques et tout l'information, comme tous les archives de la direction des mines et de la géologie (DMG), concernant le puit
ablog-1 qui a ete foré par chevron texaco en 1974, mais aussi le puit ouasa-1 de l'italien AGIP qui a échoué lors d'un essai de fermeture valable, les deux
puits sont situés dans le bassin de taoudeni.

2) l'intermediation entre CNPC et la baraka :

zeidan a jouer le role d'intermediare entre la compagnie nationale de pétrole de la chine (CNPC) et la société mauritano-australienne baraka petroleum,
dans le but de ceder 65% des parts de la baraka à la CNPC pour près de 9 million de dollars. c'est toujours grace a son ami de plus de dix ans, monsieur max de vierti, ainsi que corinne perrin.

il a agit exactement comme lors l'affaire de la société koweitienne warba (pour plus ample information sur la transaction avec warba, allez au lien :
http://x-ould-y.blogspot.com/2005_05_01_x-ould-y_archive.html

puis lisez le dernier blog de la page, et de toute façon je l'est copié à la fin du présent blog, pour les fénéants).

3) il a fait un deal avec le directeur général de la SOMIR, mohamed fadel ould matalla, pour vednre la SOMIR a un groupe japonais.

la SOMIR est la socièté mauritanienne des industries de raffinage, un établissement public, propriétaire de la raffinerie de nouadhibou, dont la vente avortée à feedco en 2001 a été un echec qui a fait un enorme scandal.

4)Zeidan et la SFI :

zeidan a nogecié avec la société financière internationale (SFI), filiale privée de la banque mondiale, pour financer les operations petrolières d'une societe locale, et avec une autre banque pour la prises de participation et la mise à disposition d'importants credits (comme ce que la SFI a fait pour la GBM de ould bouamatou, qui avait fourni une information falsifieé à la SFI et surtout concernant la valeur d'actif et les fonds propres en contre-valeur pour le chifre d'affaire de sa banque).

en 2003, l'actuel minister des finances abdellahi ould souleimane ould cheikh sidiya était conseiller de la SFI, et à cette qualité il a presenté zeidan à madame haydée celaya, directrice en charge du department pour l'afrique subsaharienne, mais zeidane avait un autre ami au sien de la SFI, il s'agit de monsieur jyrki koskelo, le directeur en charge du department des marchés financiers mondiaux.

5) le détournement d'une grande partie du financement espagnol, qui s'élève à 40 millions dollars, après l'acceptation de la banque mondiale (l'extension du financement), pour la construction et l'installation pour le dépôt de nouakchott et la gestion de ces installations ont été donnee à abdel mejid ould mohamed kamel, dit mejid (le frère de sadia kamel, l'ex-épouse de ould taya).

le blog que j'avait consacré à khaddad :

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mardi, mai 03, 2005
Le secret mauritanien, épisode 8 : Khaddad Ould El Mokhtar.
Khaddad Ould El Mokhtar (Réseau de bureaux de change, deux holdings spécialiséesdansl’importation). Khaddad est un ancien agent de Chriv Ould Abdallahi, auprèsduquel il avait, il y a presque dix ans, détourné la source de sa fortune.Khaddad a connu une ascension extraordinaire depuis lanomination de Zeïdane Ould Hmeida ministre des mines, pour le compte
duquelKhaddad s’est transformé en prête-nom. Zeïdane voyait en Khaddad le chevalparfaitde sa fortune et Khaddad voyait en Zeïdane le vecteur de son
enrichissement àmoindre effort.C'était le début de l’une des histoires d’amour les plus dégueulasses del’histoire de la Mauritanie contemporaine. Tout a
commencé lorsque Zeïdaneproposa à Khaddad d’utiliser son nom pour percevoirla commission versée, en janvier 2003, par la compagnie australienne Woodside.Khaddad a sauté sur l’occasion, conservant pour lui-même 40% du premier millionde dollars de Zeïdane. Ensuite, Khaddad
a donné, ily a tout juste quelques mois, son précieux nom, dans le cadre de l’affaire de labraderie organisée par Zeïdane, en vue de liquider 9% sur les
12% que détient la Mauritanie dans le champ pétrolier exploité par Woodside. Khaddad s’étaitprésenté comme représentant de la compagnie fictiveKoweitienne Warba (dont les actionnaires ne sont que Zeïdane et un autre escroc Koweitien) ce qui lui a permis de percevoir .000.000 de dollars sur lacommission de 2.500.000 ollars versée à Warba par la compagnie londonienne
quia finalement acheté la marchandise.Il a deux fils :
Sidi mohamed ( dit le con ) qui est marié avec la
fille de OuldKhairy ( smassides), et Cheikh qui est,
soit disant, étudiant aux USA, dans untruc de
bussiness et managment. Il a deux filles : la plus
petite, bouchra et laseconde je me rappel pas de son
nom mais elle roule dans une Reneault Méganedernier
cris.en affaire, il a son cercle d'intimes, avec
lesquels il traite en priorité, ils'agit, entres
autres, de Joumany le boutiqier du marché capitale,
Chrif ouldAbdallahi qui le financer depuis longtemps
(c'est lui qui l'avait nommé à latête de la CODIMEX,
concéssionnaire de Toyota), Mohamed Ould Bouamatou ,
AhmedOuld Taya , mais aussi l'ex ambassadeur à Paris
Sid'El Moktar Ould Najy, à quiKhaddad à offert une
maison derrière l'épicerie El Kewasser (avenue du
palaisdes congrés ), que Ould Nagy occupe
actuellement.Khaddad à deux palais jumeaux en face du
palais de Moulay Ould Bouamatou prés decarrefour dit
de cité Smar , le premier est habité par son fils Sidi
Mohamed etle second par la fille de Ould Sidha (
smasides) avec son mari.Il a une usine de
transformation de poisson sur la plage, qui a était
brulée en2003, suite à la parution du nom de Kaddad
dans une liste d'hommes d'affairesvéreux, publiées sur
le site internet des Fourssanes.Il a quelques maisons
à tevragh zeina dont une qui n'ai pas loin du siège de
laclinique el kods, louée par un ministre.Khaddad
habite prés de carrefour cité Smar, dans un palais
éxagérement vaste ettape à l'oiel.Dernièrement, Kaddad
confiait à un proche que son bénéfice net pour l'année
2004est de plus de 700 millions d'ouguiya.Pour
Khaddad, qui est futé et retors, je propose le même
sort qu'à Ould Taya: unprocès politique en règle pour
que toute la merde du système sorte de sa
bouche..