taya est parti, au dernières nouvelles il alterne cigarettes et alcools forts, engeule les serviteurs de la villa verte (est-elle réellement verte ? peu importe) et attend avec impatience le coup de fil salvateur de yaya jameh qui lui dira si, oui ou non, il veux bien l'acceullir, les nigériens sont devenus, avec le temps, de moins en moins avenant envers un hote aussi encombrant. je ne m'attarderait pas sur les détails de la fin vie d'un "choueybani men teyzegué m'retrett" (un vieillard de teyzega à la retraite) je ne tire pas sur les ambulances, je vais plutôt m'interesser à la nouvelle équipe qui se trouve derrière l'homme qui tient désormais le gouvernail de la nation : le colonel (encore un) ely ould mohamed vall. coté ombre, l'homme d'affaire mohamed ould bouammatou, aidé en cela par les services de renseignement français, coté lumière les colonels ely donc, ainsi que son cousin germain mohamed ould abdel aziz, commendant du BASEP, les trois appartiennent à la tribu ould boussbaa. le premier, homme d'affaire très prospère, gérant, pendant longtemnt de la fortune d'ahmed ould taya, grand frère du président déchu (certain dirons qu'en fait il s'agit de la fortune de l'ex-président lui-même), il possède quantité de biens immobiliers et de socièté de service en mauritanie, au maroc et en europe. quelques jours avant le coup d'état, il venait de faire le coup de sa vie : le rachat, en partenariat avec le marocain attijara wafa bank (proprieté de la famille royale), de la belgolaise, vénérable institution financière belge, pour la modique somme de 45 millions d'euro, alors que ses propriétaires, le groupe fortis, en demandait le double ! un coup dur pour isselmou ould tajeddine et son partenaire, le groupe hollandait ING (pour plus de détails, voir les dossiers indigo de maghreb confidentiel du 2 juin 2005). ceci pour vous dire que, s'il renonce à l'aspect médiatique, ce n'est nullement pas par modéstie ni par ésprit d'abnégation, loin s'en faut, mais le mal était fait, l'homme qui a servi de relai entre les putshistes et les renseignements français est en passe de devenir le mauritanien le plus riche : premier faux pas de ould bouammatou. le colonel mohamed ould abdel aziz est un officier qui a les mains tachés de sang, étant lieutenant, il a participer activement aux massacres des negro-afraicains et son nom a été cité à plusieurs reprises par "agir ensemble pour les droit de l'homme" et d'autres ONGs qui traquent les criminels des années de braises, graçe au rôle qui joua durant les années 1990-91, il fut admis au brevet de capitaine, en 1995, puis promu commendant en 1999. le 8 juin 2003, il joua au coté d'ely ould mohamed vall un role décisif dans l'echec du coup d'état, ce qui lui vaut le grade de lieutenant-colonel, ely n'as eu aucun mal à conveincre ould taya de lui confier le BASEP et, ce faisant, sa propre sécurité. le jours du départ de ould taya à riyad, ould abdel aziz était toujours lieutenant-colonel, ce n'est qu'après le coup d'état qu'il s'est prévalu d'un grade qu'il ne possède pas encore : premier faux pas de ould abdel aziz. depuis sa prise de pouvoir, les CV et autres biographies hatives d'ely ould mohamed vall fleurissent ça et là, aussi, je ne vais pas m'attarder sur ses pretendu éxploits durant la guerre du sahara, je laisse le soin à françois soudain d'enjoliver tous ça, lui qui, depuis le coup d'état du 3 aout, n'arrête pas de faire des appeles de pied au nouvel homme fort de nouakchott, mais je dirait juste une seule chose : ely est complice de tous les mefaits de ould taya, et je dit bien tous (pour imiter la phrasologie de ould abdel aziz, hé ouais, il n'arrête pas de repeter : "et je dit bien que..." comme si on était une bande de démeurés auquels il faut repeter les choses), et, visiblement, il assume tout ça, c'est lui qui la dit puisqu'il a déclarer, devant les présidents des parties, qu'il n'en a pas honte, et quand je dit tout, je parle surtout d'enrichissement personnels (ses deux palais à Ilôt C entre autres), mais aussi d'éxactions commis sous sa diréction, nottament envers les policiers negro-africains dont il a ordonné personnelement la mort ou, pour les plus chanceux, l'éxil vers des camps de fortunes au mali ou au sénégal, de plus, il n'est manifestament pas pressé pour reconnaitre tout ça, ni pour rompre avec le système de ould taya (je ne parle pas des nominations du gouvernement ould boubacar, avec la fille de l'éternel maire de rosso, magnaneu mint sow deina, qui sait à peine lire et écrire, ould cheikh sidiya, deiche, d'autres pontes du PRDS, sans parler de ould smail ould abeidna, un smassid, même si sa famille la toujours mise à l'écart, mais un smassid quand même ! ) mais du fait que deddahi est toujours en place, et le fameux mekhallé ould dellali ould abdi vient d'être nommé commendant de la région militaire de l'inchiri, celle d'où est originaire la tribu d'ely et dont se trouve leurs tout nouveau fief, el asmâa : premier faux pas d'ely. non mais, serieusement, regardez ce gouvernement de plus près : le ministre des affaires économiques et du développement, mohamed ould abed, est coupable de détournement du cadre stratégique, avec la complicité active d'el abadila ould berrou, l'homme fort du commissariat pour le lutte contre la pauvreté, et zein ould zeidane, gouverneur de la BCM. le ministre des finances abdallahi ould souleimane ould cheikh sidiya vient d'être chassé par ould taya, sous la préssion des bailleurs des fonds, suite à sa falcification des rapports déstinés au FMI et à la banque mondiale. quand au ministres des mines et de l'énergie, mohamed ould smail ould abeidna, son père smail l'abandonna alors qu'il était dans le ventre de sa mère, pour ne plus le revoir jusqu'à aujourd'hui, ni d'ailleur ses frères (leurs mères, d'origine juives, n'as jamais voulu qu'ils renouent avec le fils de la première épouse de son mari), il fut élevé par son oncle maternel ahmed ould sidi baba, au point que pas mal de gens le prènnent pour son fils (pensant que mohi dine et lui son frère), son histoire est une belle revanche sur le sort mais il demeure un smassid et sa nomination est un clin d'oeil à l'initiateur du forum, mort-né, dit des "valeurs" démocratiques. le ministre des affaires économiques et de la coopération, ahmed ould sid'ahmed, dit "deiche" est l'initiateur des relations diplomatiques avec israél, qu'il signa avec son homologue david levy (pour l'histoire, le jour de la signature, il a saluer madeleine albright avec sa main, devant la caméra d'al jazeera entre autre, ce qui avait fait dire du coté de tagilalett, le fief de ould deimane sa tribu, qu'ils ne sont pas au courant que l'une des femmes l'avait alletée "ma kenneu almine ane madleine radhaâ l'benne wahdeu men saydatt" ). tout ça pour dire aux membres du CMJD (puisque c'est eux qui aurons le vrai pouvoir) qu'on est pas prêt à lui donner un chèque en blanc, on ne veux plus être floués avec des promesses en l'air car, c'est bien connus, celles-ci n'engagent que ceux qui y croient, on ne veux pas d'un CMSN bis. ce qui m'énerve le plus, c'est cette gigantesque danse du ventre de tous les partis politiques et de toutes les organisations de l'opposition, toute obediences confondus (à une ou deux exceptions près, et encore, faux savoir lire entre les lignes), ils reconnaissent ely quasiment sans condition, alors qu'il faux, dès à present, mettre le maximum de gardes-fous, si on veux qu'un jour la mauritanie soit gouvernée par un civil et non cette interminable liste de colonels. si dans deux ans ils dégagent et laisseent la place à un président civil élu, alors la maison d'ely sera un lieu de pélerinage, son nom sera gravé à jamais dans nos coeurs et il aura notre eternelle reconnaissance. si, au contraire, il suis le même chemin deja arpenté par son triste predecesseur, alors là il nous trouvera sur son chemin, vigilants et interaitables quand il s'agit la l'interet suprême de notre pays, car il ne faut pas qu'ely croit qu'il a fait tomber ould taya seul, c'est un travail de sape de très longue haleine, chaque citoyen y a contribué, sinon n'importe quel membre de l'équipe qui a fait le putsh du 12/12/1984 aurait pu le faire. bon, c'est vrai que ould taya a disperser toute l'équipe sauf ely et mohamed ould lekhal, actuel ambassadeur à bamako, mais c'est juste pour vous dire qu'ely et ses amis n'aurait rien pu faire si le climat de rejet de ould taya n'était pas bien installé. à lui de choisir : laver son nom, finir sa vie dans son pays, parmi ses citoyens qui lui sont reconnaissant, respecté, adulé, dont l'avis est souvent sollicité par ceux qui dirigerons le pays, et à l'abri du besoin, ou bien traqué, sans terre d'acceuil ni endroit où il peux passer une semaine entière, avec une plainte et une manif à chaque aéroport où il atterit. de son choix dépend notre avenir. consultez et commentez les archives de X Ould Y, sur son blog, le premier blog de la Mauritanie, à l'adresse suivante:
http://x-ould-y.blogspot.com/