Droit de réponse (suite)

Hamma ould soueilim exerce, une fois de plus, son droit de réponse.

Avant de vous laisser lire, j’ai juste un mot à lui dire :

Hamma,

Je t’es toujours appeler par ton nom, tu aurai du avoir la même correction à mon égard, ou tu m’appelle x, ou bien ould y, ou encore x ould y, mais ce x ould … , ce n’est pas très poli, je ne suis pas hammoud-vibreur, moi, lui tu peux l’appeler hammoud ould … ! pas moi.

En tout cas, dans tout ce que tu as dit, il y’a au moins un seul mensonge : contrairement à ce que tu prétend, tu aime la polémique lol.

Je vous livre sa lettre, telle que je l’ai reçu :



Monsieur X ould …


Je t’ai donné le temps de sortir les preuves que tu détiens pour m’accuser de « partisan du mal », comme tu me l’as demandé, toi-même, dans ton message du 29/06/06.
Voila qui est fait. C’est dommage que se cache, derrière cette personne qui se masque et qui passe pour être un « gougouh », un personnage très superficiel dont l’ignorance des réalités du pays, n’a d’égal, que son goût pour la provocation et son manque d’objectivité.
Monsieur X, ce que tu me reproches en matière de gestion n’apparaît pas plausible quand tu parles de mon passage aux A.E. L’enveloppe du SE/ UMA, n’était, si mes souvenirs sont bons, que de l’ordre de 09.000 000 UM. Ce budget peut- il répondre aux allégations avancées ? A l’opinion publique d’en juger.
Pour ce qui a été dit à propos du MSAS, à ma connaissance, je n’ai jamais autorisé des achats en dehors des procédures légales et je n’ai jamais été au courant d’une quelconque irrégularité dans l’attribution des marchés au niveau des commissions ( départementale et centrale). A aucun moment je n’ai reçu des plaintes ou réclamations sans intervenir de manière juste et équitable. Concernant les médicaments, j’aimerai te dire que lors de mon passage, ce qui manquait, c’était plutôt, le personnel et non les médicaments. Je me rappelle bien que des instructions avaient été données pour acheminer les stocks des 3 mois d’hivernage. Ce qui a été fait. Quand je quittais, aucun centre de santé ne s’est plaint. Quant à la manière dont les Responsables géraient leurs départements respectifs, cela se faisait selon des textes. Le Ministre devait être le premier à ne pas s’immiscer dans la gestion tant qu’il n’a pas reçu d’indication sur la non observation des règles de gestion. En tout cas, j’aimerai que le Contrôle d’Etat fasse la lumière sur la période que j’ai passée au gouvernement. Je le demande au Contrôleur Général. Je le supplie de le faire , pour plus de transparence.
S’agissant des questions terre- à- terre, je pouvais ne pas descendre à ce niveau trop bas, mais je vais le faire pour prendre l’opinion à témoin. Monsieur X, j’ai voulu t’aider à ne pas commettre d’erreur en signalant un terrain qui m’a été attribué, tout en précisant que c’était après mon départ du gouvernement. Il n’y avait plus Boidjel, celui- là ne m’a pas fait ce privilège dont j’avais grand besoin. C’était son successeur. Voila un mensonge.
Passons au microprogramme « lutte contre les feux de brousse », la voix-off n’était pas ma voix. C’était celle de Isselmou ould Ntada. Voilà encore un autre mensonge !
J’étais cependant le responsable de la Radio Rurale, l’un des rares projets de communication qui a réussi et qui a contribué à libérer la parole, notamment en milieu rural. Tu devais me reconnaître cet exploit qui m’a valu, de la part du monde de la communication, le titre de « père de la radio rurale ».
Quand tu confirmes que j’ai fait longtemps agent à la radio, tu donnes une fausse information. J’ai été recruté, en qualité de Reporter Journaliste (cadre de catégorie B), car j’étais Instituteur Normal (soit l’équivalent du BAC+1 année de formation pédagogique). Je suis allé après en formation dans une école, de grande renommée, spécialisée dans la communication en milieu rural, le CIERRO (BURKINA FASO), d’où je suis sorti avec mention. Lors de ma nomination au gouvernement, je venais du Projet NUTRICOM, financé par la BM, où je travaillais en qualité de Consultant en communication. Je ne venais donc pas de Radio Mauritanie que j’ai quittée en 1989. Voilà un inième mensonge.
Tu as dit quelque part que j’ai vendu mon terrain à 5 000.000. C’est encore faux. Il a été vendu à 2.500.000 UM.
Tu dis que ce montant a servi à la finition de ma maison. C’est faux. Je l’ai construite grâce à un prêt octroyé par la BCI, je l’ai signalé dans ma première lettre.
Toutes ces allégations ne sont pas fondées, alors que tout ce que j’ai dit est vérifiable. J’autorise toutes les institutions que j’ai citées, à me démentir au cas où ce que j’ai avancé, les concernant, serait faux.

Monsieur X, tu dois reconnaître, avec moi, que les détails dont tu te glorifies ne tiennent pas debout, tout au moins, ceux qui sont vérifiables car il n’y a là que des mensonges…
En tout cas une chose est sûre, tu es entrain de banaliser un sujet de portée nationale et internationale « la bonne gouvernance », en le ramenant à ce niveau d’ « assouagha. »
En attendant que tu te rectifies, je te souhaite bon courage, surtout une grande honnêteté intellectuelle et pourquoi pas te demander de changer d’adresse comme tu dois changer de blog pour être plus crédible en te présentant, pas sous forme d’inconnue.