le milliardaire venu d'ailleurs, notre presse, sissako le collabo.

le milliardaire venu d'ailleurs, à bord de son jet privé :

on parle beaucoup, ces derniers jours, d'un milliardaire mauritanien venu d'ailleurs, à bord de son jet privé (les médias insistent beaucoup sur ce dernier détail), les poches pleins de dollars, il aurais loué toutes les suites libres à l'hotel novotel-tfaila, et demandé à ce qu'on lui loue toute suite qui se libère, car monsieur a besoin de place pour loger sa suite et la foule de ses courtisans, qui grissit chaque jour.

jusque là je me suis juste dit : "encore un hurluberlu qui va se faire déplumé", bref je m'en foutait un peu jusqu'à ce que l'on me dit que je gus compte se présenter à l'éléction présidentielle.

là, je me suis dit que, comme personne ne le connais, mon devoir est d'éclairer mes concitoyens, afin qu'ils ne soient pas arnaquer par le premier pseudo "hajjab" venu.

je me suis donc renseigner et voilà la moisson :

mustapha le nouveau milliardaire venant de loin (a beau mentir selon les français) est un cousin de mustapha chafi, avec lequel il ne faut pas le confondre.

autant le premier est un homme de réseaux, résolu, discret et efficace, autant sa mauvaise copie se fait connaitre par sa légereté et sa betise sans bornes, mustapha-copie-carbonne-sans-encre se livre à toutes sortes de trafic et d'arnaques en angola, voire dans d'autres républiques bananières du continent, il se prend pour un Messie, avec gardes de corps, chauffeurs, majordomes, courtisans, allumeurs de cigares, serveurs de thé et même préposés à l'ordinateur portable vu que le gus ne sait pas lire !!!!!

pourtant, il est candidat aux élections présidentielles, aux dernières nouvelles, il se cherchait un suppléant !!!! je vous parie qu'il ne déposera même pas son dossier, ce n'est que du vent et pets de singe !

ce type n'est milliardaire de rien du tout, à peine gagne-t-il quelques dizaines de milliers de dollars, qu'il s'empresse de dépenser en griotteries dimiennes et autres boubous de bazin surbrodés, sans oublier la location de véhicule tout terrain dernier cri.

c'est un "dejjal" moderne, version Région de l'Assaba, donc plein de panache mais le sens de l'honneur en moins, il lui arrive de quitter les grands palaces par la porte des cuisines, sans avoir payer la note.

actuellement, il garde son "avion privé" à l'aéroport de nouakchott, ce que voyant, des tas de naïfs (la bave de l'envie aux lèvres) ont crédité de quelque argent, au point de lui faire créance confortable, ce n'est même pas un avion de ligne, juste l'équivalent d'un baudet transporteur de bois de chauffe, comme en portent les contrées les plus affligés de cette maudite terre où l'on prête maintenant au premier moinillon venu (excuses plates au Vatican, les moines ont au moins l'espoir de la foi).

la compagnie qui le lui a loué l'inonde d'appels et de fax pour se faire défrayer.

la suite, je vous la prédis : le zinzin va plaquer sa suite de "collaborateurs" et de griottes, pour disparaître sous les feuillages d'un plant de cacao, dans la forêt noire, d'ici quelques semaines, vous n'en entendrez plus parler, bye bye et bon débarras !

notre presse, toujours aussi médiocre : une nouvelle rubrique.

en marge de mon concours d’écriture de l’été passé, j’inaugure la rubrique «ils ont osé» où je rapporterai les fautes d’écriture de nos hommes publics et de nos journalistes, je lis parfois des choses tellement hilarantes dans la presse de nouakchott que j’ai envie de les partagé avec vous, tenez par exemple, l’autre jour, je parcourai l’un des canards de la place et j’étais si bien plié de rire que j’ai marcher dans le plat tiède d’une vendeuse de couscous sans la voir ! j’ai été obliger d’acheter tout le contenu du "tebssil".

comme je ne manque pas de mauvaise foi, je continuerai à faire des fautes, parce que je n’ai pas le temps de soigner mon style.

mon but, c’est d’améliorer la qualité de cette belle langue, sinon de convaincre certains apprentis francophones de retourné à l’école de papa jules ferry ou de choisir un autre métier.

bon, je commence ma rubrique «ILS ONT OSE», par un article du Véridique (ce nom ne s’invente pas), que j’ai trouver sur le site de l’UFP, il parle de hamoud vibreur et de ses amis ex-PRDS convertis en ex-communistes, les meilleurs passages, je vous les met en majuscule. écoutez parfois, c’est énorme !

CETTE RUBRIQUE, JE COMPTE SUR VOUS POUR ME SIGNALER TOUT CE QU’ELLE PEUT CONTENIR.

maintenant, revenons à nos spaghettis al dente :

http://ufpweb.org/vieduparti/adhesions/veridique.htm

UFP : Une adhésion de taille (Le véridique n° 078 du 19 juin 2006)
Un important groupe composé de cadres de renom de la Wiliya du Tagant a REGAGNE ( Donc, ils y étaient, donc le PRDS et l’UFP c’était kif kif bourricot, donc ce que tout le monde murmurait était vrai ?)

…. les rangs de l’Union des Forces du Progrès ( UFP ). C’était le mardi 13 juin à l’Hôtel Mercure où une grande cérémonie a été organisée pour recevoir les nouveaux venus. Dans leur déclaration, ils ont souligné avoir choisi l’UFP pour sa ligne politique modérée qui fait de la démocratie et de l’unité nationale son cheval de bataille. Ils ont aussi mis en exergue la représentativité du parti dans tous les COINS (c’est un langage de journaliste ? )

… du pays et la présence en son sein de toutes les composantes de la communauté nationale. La longévité des idéaux, l’absence de culte de la personnalité, l’organisation, la discipline et le sérieux sont autant de qualités qui, selon eux, ont favorisé leur adhésion. L’arrivée de ces GROSSE PONTES (Vraiment incroyable, il faut le lire pour le croire ! )

de la politique nationale à la tête desquels l’ancien maire de Tidjikja, Moustapha Ould Sidatt, l’ancien gouverneur de Nouakchott, Mohamed Ould Khilil, parmi lesquels on note la présence de l’ancien ministre de la communication, Hamoud Ould Abdi, des cadres et des hommes d’affaires, est une aubaine pour le parti de Mohamed Ould Maouloud puisque ces derniers s’engagent à ne ménager aucun moyen de faire triompher la cause de la formation politique à laquelle, désormais, ils appartiennent. Ceci annonce de chaudes empoignades dans la moughataa de Tidjikja où ce groupe est solidement implanté dans les cinq communes du département et revendique des liens dans toutes les autres régions de la Mauritanie et dans la Capitale. Signalons que ce groupe qui avait rompu les amarres AVEC ( rompre les amarres avec, c’est la première fois que je lis un truc pareil )

…. le PRDR au lendemain du 3 août 2005 était depuis en pourparlers avec les formations du LANDERNEAU (le type prend nos hommes politiques pour des bébés dans une petite ville de Bretagne. Cette expression est tellement galvauder que les journalistes sérieux ne l’utilise plus. Ils savent qu’elle n’est pas très pertinente en dehors de l’Europe. C’est comme si j’écris d’un pape que son palais est la MECQUE des chrétiens. Franchement, les gars, un effort !)

…..politique national pour AUSCULTER (des malades qui cherchent moins malade qu’eux, lol)

… qui est celle qui répond le plus à ses intérêts du moment. La politique des tendances au sein du défunt PRDS l’avait obligé à former un noyau que les observateurs qualifient de RENOVATEUR (Hamoud vibreur rénovateur, mon œil ! Est-ce qu’il était rénovateur quant il pleurer Ould Taya le funeste, au premier conseil national du PRDS après le 3 août !)

… au sein de ce parti. Ce qui l’a emmené par le passé à S’OPPOSER ( quoi, est-ce que les pingouins savent faire autre chose qu’applaudir ? Est-ce qu’un éléphant peut tenir sur une ficelle de funambule ?)

… sur le plan local à une certaine politique et à certains choix du parti de Ould Taya. Une cause suffisante aux yeux du PRDS de soutenir la tendance adverse qui avait pris le dessus lors des dernières implantations du parti. Depuis lors la rupture était programmée, il ne restait que le moment favorable qui arriva avec le changement de pouvoir du 3 août 2005. Du côté des adversaires politiques restés dans le JURON ( Ouh là là, ça c’est la meilleure ! )

…. du PRDR, on affûte les armes pour contrecarrer toute tentative de prendre le contrôle du terrain mais pourront–ils résister face à la force de frappe du discours de l’UFP qui cadre parfaitement bien avec le contexte nouveau du pays. ( Où est le point d’interrogation ? )

sissako le collabo :

depuis quelques semaines, la presse europpéenne n'arrete pas d'encencer le réalisateur mauritanie abderahmane sissako, pour la sortie de son film BAMAKO.

à ceux qui ont la mémoire courte je rappelle quelques détails, qui tendent à prouver que, pendant que ould taya tuait les négro-africains, pendant que med hondo (un autre réalisateur mauritanien) vivait en exil, abderahmane était réçu en audience par ould taya, qui voulait le féliciter d'avoir rafler l'étalon de yenenga, la recompence suprême qu'un cinéaste peux gagner an afrique, elle est decerné lors du FESPACO, le féstival panafricain du cinéma de ouagadougou, au burkina faso.

sissako l'avait gagné pour son film Heremakono.

lors de cette audience, abdarahmane a offert son prix à ould taya, non, il ne le lui a pas dédié, il lui a offert l'étalon, physiquement.

en faisant ce geste, abdarahmane a degringolé du statut de réalisateur et artiste (au même titre que youssouf chahine et sambène ousmane), à celui de "safag, au même titre que abdallahi salem ould ahmedou wah et lemrabott sidi mahmoud ould cheikh ahmed.

aujourd'hui, le natif de kiffa est le cinéaste africain le mieux critiqué et le plus primé, pour la mauritanie je m'en félicite mais je lui rappelle simplement cette page noir de son parcour, et je continuerai à la lui rappeler jusqu'à ce qu'il fasse amende honorable.

il a fait des films très réussi mais, pour obtenir les moyens et les autorisations, il a courber l'échine devant le dictateur.

la fin ne justifie pas les moyens.