gouverneur de la BCM puis ministre des finances sous moctar ould daddah
(Allah yarehmou), ahmed finira en residence surveillé après le coup d'état
de 1978, et après sa liberation il ira travailler à la banque mondiale.
en 1990, son contrat avec la banque mondiale arrivai à expiration, il était
un peu dans un carrefour quand une proposition inattandu vient jusqu'à lui.
à l'epoque, et à l'instar de la plupart des pays africains, la mauritanie
avait decidée de se lancer dans la democratie, alors qu'un mois à peine
avant le discour de mitterrand à la baule (celui ou il dira, en gros, que
desormais pour beneficier de l'aide bilatéralle il faudra faire des efforts
concernant la democratisation de la vie politique), le quotidien châab
titrai "democratie et l'heresie : les deux faces d'une même monnaie", et
donc face à la machine électorale que ould taya avait lancer, le PRDS,
l'opposition avait du mal à trouver un semblant de consencus, afin de savoir
qui portera ses couleurs lors des presidentielles, et pourtant ce n'est pas
les candidats qui manquent, il y'a là du beau monde : messaoud ould
boulkheir, mohamed ould maouloud, feu hamdi ould mouknass (Allah yarehmou),
hadrami ould khatry ...etc.
c'est à ce moment que deux intriguants notoires, bebaha ould ahmed youra et
son alter ego moussa fall, deciderent d'aller secretement à bangui, capitale
de la republique du centrafrique, ou ahmed ould daddah y occupait le poste
de representant de la banque mondiale, il n'eurent aucun mal à le conveincre
de venir à nouakchott car, disait-ils, si ahmed réussi à unifier
l'opposition, son chemin vers la présidence sera une promenade de santé.
ahmed decida alors de venir à nouakchott ou il constitua une sorte de modus
vivendi, car si les leaders du FDUC (front democratique uni des forces du
changement) ne voulait ceder la place à aucun d'entre eux, il trouvai
qu'ahmed est un moindre mal et une manière honorable de garder la face, et
comme ça personne n'est battu et tout le monde est content.
ahmed se presenta donc en face de ould taya, la suite est connue.
depuis il y'a eu le boycott des presidentielles de 1997, puis la
participation aux legislatives de 2002, puis aux presidentielles de 2003, il
y'a eu aussi l'interdiction de l'UFD, puis l'acceptation du RFD avec à sa
tête mohamed mahmoud ould lemmat, qui s'ecartera pour laisser la place à
ahmed.
il y'a eu surtout des départs, enormément de départs, et pas toujours pour
rejoindre le camps adverse, messaoud est parti pour crée son propre parti,
tout comme ould bedredine, ould maouloud et le groupe du MND, hamdi a fait
pareil, pour finir par se dissoudre dans la majorité presidentielle, khalil
ould teyib a rejoint messaoud, abdel kader ould hammad est parti sans
rejoindre personne et sans rien creer, jemil ould mansour est parti avec les
islamistes rejoindre haidalla, ahmed ould lefdal est parti rejoindre le
PRDS, tout comme el bitrika mint kaber et diop amadou mamadou, ... etc. les
exemples des départs ne manquent pas, et ils ne sont pas tous motivées par
des raisons mercantiles, bizarement, ils ont tous contre lui le même grieffe
: ahmed est trop dictatorial dans ses manières de prendre les decisions, il
ne consulte presque jamais, il ne fait confiance qu'aux membres de sa tribu,
les oulad ebiyeri ou, dans une moindre mesure, aux originaires de
boutilimitt, sa ville natale.
bon, c'est vrai, il conserve quelques alibis regioneaux : el alem ould ahmed
yacoub et ould lemmat pour le nord, kane amidou baba pour la vallée, en plus
de l'alibi de l'est cheikhna ould mohamed lagdaf.
quelques mois avant le coup d'état d'ely ould mohamed vall, ahmed n'avait
plus de quoi payer le loyer du local que son parti occupe, il n'avait même
plus de voiture, et ould taya tardait à repondre à ses demandes repetées
d'audience, malgré la bonne volonté dont il a fait preuve durant le forum
des valeurs democratiques initié par ahmed ould sidi baba.
dès que réussite du coup d'état fut acquise, la consigne au siège du RFD
était clair : soutenir, sans la moindre reserve, ce coup d'état.
et depuis lors, toutes les questions de fond sont éludées : déportées,
esclavages, crimes economiques ...etc, même les islamistes emprisonnés ne
beneficient même pas du moindre communiqué de condamnation, on dit rien,
motus, il ne faut pas contrarier les militaires, il faut rassurer les
militants du PRDS, c'est notre seule chance de gagner, chuttt !!!
aujourd'hui, ahmed se comporte comme s'il était déja au palait presidentiel
: il est très difficil à rencontrer, il salut du bout des doigts, il tire la
tronche ... etc.
tenez, par exemple, pendant les 15 années qu'il a passée dans l'opposition,
à chaque fois qu'il était en deplacement à l'etranger, que ce soit en syrie,
aux états unis ou en france, il tenait toujours à rencontrer les comunautés
mauritaniennes dans toutes les villes ou il passe, alors que lors de la
visite qu'il éffectu actuellement en france, en sa qualité de socialiste
(ahmed socialiste ? la blague !) ou il était venu pour assister aux traveaux
du congrès du parti socialiste qui se tenai au mans, si vous n'avez pas la
chance d'avoir dans votre repertoire téléphonique le numéro d'un "cousin",
il est impossible de rencontrer ahmed.
il se deplace entourée de sa garde raprochée, qui est constituée uniquement
de cousins : abdallahi ould hormatallah (je ne sait pas ce qu'il fait dans
la vie), mohamed ould boihy (pilote de ligne), ahmed a même son propre
françois soudan, abdallah ben ali (journaliste à jeune afrique, il parait
que les cousins d'el qacem ould bellali le cherchent pour lui casser la
figure parce qu'il a dit dans son dernier article qu'el qacem a quitter le
PRDS pour fonder un parti avec ould abeidarahmane, alors que el qacem,
d'après eux, n'a pas attendu la chute de ould taya pour quitter le PRDS, il
l'avait quitter en 2003, pour soutenir la candidature de haidalla, mais ceci
est une autre histoire).
à chaque fois que vous croisez un boutilimitois, il vous dit que n'sara
(entendez : les europpéens et les américains) soutiennent la candidature
d'ahmed car c'est le seul gage contre l'instabilité, que les hommes
d'affaires le soutiennent vu qu'il a rencontrer ould bouammatou, que les
institutions financières, BM et FMI, le soutiennent car c'est leur ami et
ancien employé, que les sénégalais et les marocains s'entendent bien avec
lui ... etc. s'il arrive à obtenir le soutien des habitants de la planète
mars ainsi que celui des journalistes de la lune, se sera le premier
consensus de l'univers !!!
en réalité ce que veux ahmed c'est prendre une double revanche : d'abord sur
l'armée qui, selon lui, est constituée de gens de l'est et du nord (ehl
sahel et ehl charg), qui ont trahi son frère en faisant le coup d'état de
1978, ensuite sur tout ceux qui l'ont humilié lui même durant les 15 ans ou
il était à l'opposition : hommes d'affaires, hommes politiques ...
son défis de l'heure : réunir boutilimitt autour de son nom, mais il semble
que ce n'est pas facile, notament avec ses deux "oncles" de ehl cheikh
sidiya, ahmed kelly (qui veux se presenter) et abdallahi ould souleimane
(qui ne peux soutenir personne, vu qu'il est ministre). mais il a un atout,
l'ordre national des avocats, il peux compter sur le soutient actif de
quelques unes des grandes figures du barraux mauritanien : brahim ould
ebety, yarba ould ahmed saleh, yacoub diallo et, peut être l'actuel batonier
ahmed ould youssouf ould cheikh sidiya.
quel est le point commun entre tout ses avocats ? ils sont tous de
boutilimitt !!!
ahmed peut donc compter sur leurs soutient, qui lui ramenera quelques autres
avocats, même si le batonier ould cheikh sidiya semble hesiter entre son
cousin germain ahmed kelly ould cheikh sidiya, et son son cousin germain, et
ahmed ould daddah le fils de sa tente (la mère d'ahmed est havsatou mint
cheikh sidiya, Allah yarhamha).
on dirai qu'ahmed, depuis qu'il a le vent en poupe, a trouver de nouveaux
mecènes car d'un coup il muntiplie les aquisitions (ordinateurs, bureaux
...etc) et les locatios (maisons, vehicules ...etc), en plus de son dernier
voyage en france ou il semble plus qu'à l'aise materiellement.
ce qui nous ramène à une question : comment ahmed a réussi à financer son
parti 15 ans durant ? avec un siège plus que decent et des salaires versés
aux employés permanents, en plus des campagnes ?
il est vrai que, chaque année au mois de ramadan, ahmed effectu el oumra en
arabie saoudite, sur invitation du protocole royale, le fameux "diwan", qui
lui remet, à chaque visite, un chèque d'un montant de 100.000 dollars, ceci
en plus des financements qu'il a réussi à obtenir de saddam houssein, du
temps ou le petrole irakien coulait à flot, ou par les genereaux syriens,
par l'intermediaire de son frère mohamed, l'ex ambassadeur.
il est de notorièté publique que tous les autres parti d'oppositions se
débattaient, du temps de ould taya, dans des problèmes financiers
inextrecables, à titre d'exemple le siège de l'UFP est en face du camps de
la garde nationale, dans un quartier populaire, tout comme celui de
messaoud, l'APP, qui à l'ilot L derrière l'école privée "najah", alors que
le RFD était situé en face de l'ambassade de france, avant de demenager à
l'ilot K, un quartier habité principalement par des éxpatriés européens.
en tout cas sa traversée du desert n'aura pas durer longtemps puisque, entre
le moment ou il commençait serieusement à souffrir de la deche au point de
demander audience à ould taya, et le moment ou le coup d'état salvateur
d'ely est arrivée, il ne s'est ecoulé que quelques mois.
la baraka ? pendant plus de 20 ans on a eu celle de ould taya.

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