mercredi, mai 31, 2006

Ould el kory, ou la péshmlérgalité chronique et assumée

souvenez-vous, l’une des dernières fois ou il a écrit fût le 3 août 2005 au matin, à ce moment-là il essayait de jouer à l’équilibriste, mais c’est un autre numéro de cirque qu’il produisait : le clown !

ah !!! que j’avais rigolé ce matin, en lisant le désarroi entre les lignes de ould el kory, tantôt il se rappelle de l’ingratitude de ould taya, qu’il avait pourtant défendu bec et ongle, un certain 8 juin 2003, quand tous les ministres se cachaient, ould el kory défendait son président sur RFI, RFO, Médi 1, Al Jazeera TV Neptune et Radio El Merrikh ! mais cet ingrat de ould taya n’a pas daigné lui offrir le moindre poste de secrétaire général ! pas le plus petit projet à dévorer ! rien, nada ! et pourtant ould taya ne peux pas ignorer que ould el kory l’avait défendu (selon lui, sa défense a été déterminante dans la débâcle de ceux qui n’était pas encore fourssans), il ne peut pas non plus ignorer la médiocrité de ses ministres puisque ould el kory les dénigrait matin et soir, et cette fois ce n’est pas « klam el mou3arada » mais parole de l’un des safaga les plus avertis.

l’on se souvient également de son retentissant « on l’a eu ! » suite à l’arrestation de ould hanenna à sattara, ould el kory, toujours prolixe en détail, disait que saleh avait en tout et pour tout du pain sec et un oignons !

ne ratez surtout pas sa dernière sortie, intitulée RAISON D’ETAT, je vais même vous la retranscrire ci-dessous, avec quelques commentaires en italiques, j’espère que mes commentaires ne vous empêcherons pas de goûter l’exceptionnelle et rarissime qualité littéraire du texte.

je vous promets de faire court, de toute manière le texte se suffit à lui-même, pas besoin de mettre en avant les perles, pourtant nombreuses.

lisez plutôt :

A l'approche du référendum pour la constitution, les Mauritaniens restent anxieux.

surtout toi lol

les grands problèmes du pays n'arrivent toujours pas à trouver de solutions.

la preuve : tu es encore vivant, le jour ou quelqu'un te plantera une dague entre les côtes, un grand problème sera réglé.

et en plus,il n'y a pas d'argent

ton maître a tout pris, mais attendez, là il va servir une phrase qu’il utilisait souvent du temps de ould taya

(faute de décaissements, le budget de l'Etat n'arrive toujours pas à être totalement mis en place)

comment tu le sait ?

mais en plus devant une prolifération d'impôts, les petites usines ferment

par exemple ? allez, donne-nous le nom d’une seule usine !

et l'économie reste totalement paralysée.

et tes maîtres smassids font le nécessaire pour qu’elle le demeure


Avec cette grande crise, les populations se demandent où est-ce qu'on va.

Comment tu sait ce que pensent les populations ? tu as fait un sondage ?

Après ces déplacements à l'intérieur , le Président Ely Ould Mohamed Vall a
bien compris


il te là dit ? (désolé de t’avoir coupé, continue)

qu'il reste toujours très attendu sur le terrain économique et social et sur les perspectives d'assainissement de la gestion publique timidement engagée par le gouvernement de transition.

encore une phrase que tu as déjà servi à ould taya, fait gaffe sinon tu finira par dire ely=taya et ely te taxera de flamiste lol

Récemment, le Chef de l'Etat a bien clarifié avec la création de l'Inspection
Générale de l'Etat, ses intentions en matière de bonne gouvernance.


Pour la bonne gouvernance c’est vrai, il a nommé ould boubacar premier ministre, ould boubacar était premier ministre sous ould taya puis secrétaire général du PRDS, je le rappelle puisque j’ai l’impression que tout le monde l’à oublié, serons-nous amnésique à ce point ?

Le rapport d'inspection du Commissariat aux Droits de l'Homme à la Lutte contre la Pauvreté et à l'Insertion (CDHLPI) reste très attendu.

« Ra7ima Allahou zemanen kounté vihi » l’un des mieux informé, le rapport dont tu parle a été présenté il y’a belle lurette lol

Des têtes d'affiche de la mauvaise gestion continuent au CDHLPI à piller, en toute impunité, les deniers publics.

maintenant que toute la république est au courant, il est facile de leurs tirer dessus ! tirer sur les ambulances est une spécialité des résistants de la 25ème heure, je n’ai jamais douté de ton appartenance à cette catégorie.

Ils font remarquer que le rapport de l'inspecteur général de l'Etat ne peut être que classer pour "raisons d'Etat".
ça t’arrangerai bien, hein ? quand on a longtemps été le conseiller médiatique du commissaire aux droits de l’homme, et a ce titre généreusement arrosé par les financements du CDHLPI, là il vaux mieux s’assurer que tout sera enterrer, on n’est jamais à l’abri de tomber sur un inspecteur revanchard et un chouia pointilleux lol !

Allez savoir pourquoi.

même toi tu la deviné, petit malin !

Cela vaut bien un petit détours.

et même un petit séjours en taule !

sale temps pour les péshmergas, et pour ould el kory sale temps tout court, ça lui rappelle les longues traversées de désert quand lemrabott sidi mahmoud se trouvait au chômage, par le hasard du jeux des chaises musicales ministérielles qu’affectionnais tant ould taya, sauf que, cette fois, le temps des vaches maigres semble ne jamais arriver à son terme.

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PS :le titre n’est pas de moi, son auteur se reconnaitra, qu’il trouve ici l’expression de ma gratitude et de mon amitié.

cette personne me disait qu’il existe des signes extérieurs de peshmérgalité, il me les avait listés.

j’ai complété la liste, la voici : portable samsung T100,lunettes de soleil ray ban, fausse bien sûr, mercedes-benz 190D et moustache façon saddam hussein.

Après, rien n’interdit au « pesh » d’évoluer, ould el kory par exemple a la barbe style george michael et ould nenni roule en 4X4 Toyota Lexus dernier cri, flambant neuf, prix du model de base : 60.000 Euros, soit environs 24 millions d’ouguiyas.

mardi, mai 30, 2006

L’IGE du CMJD, encore un pétard mouillé, Lettre à Habib.

L’IGE du CMJD, encore un pétard mouillé.

Un acte parmi d’autres actes de la Massrahiya du CMJD fut la création de la très médiatisée Inspection Générale de l’Etat (IGE). Le choix de la dénomination de cet organe hybride ne fut pas moins intelligent que le choix de la personne à laquelle ce dossier a été confié à savoir Ould Horma qui, à tort ou à raison, jouit d’une certaine réputation de droiture même si, dans ses expressions pratiques, celle-ci, pour certains, avoisine la folie. Les principaux ingrédients de l’apéritif supposé, dans l’entendement des auteurs de cette Massrahiya, pouvoir aider à faire avaler aux mauritaniens les produits les plus fous d’une machine publique particulièrement débile auront, par ce dernier choix, été versés dans l’ouï des citoyens du pays de la mémoire courte, la Mauritanie, notre Mauritanie.
Comme cela a été, depuis le 3 août, malheureusement, le cas d’autres éléphants blancs du CMJD, dans le vacarme qui a entouré la mise en place, les missions et les pouvoirs attribués à l’IGE, il n’y a, manifestement, à en juger par ses résultats, aucune portée répréhensive. Ce triste constat vient suite à l’évaluation des trois principales sorties de cet organe publicitaire de la junte qui dirige notre pays. A noter que cet organe, dans les missions qui lui sont confiées, n’est pas habilité à jeter un regard plus loin que l’exercice 2006. Pourquoi ? L’avenir nous le dira…

Au Ministère de l’Intérieur, des Postes et Télécommunications (MIPT)
Faisant abstraction de tout ce qui peut être dit sur ce trou noir par rapport à sa substantielle contribution aux efforts d’implantation du faux dans les us et coutumes de notre administration, à sa sensible contribution à l’orchestration de toutes les tragédies politico humaines qu’a connues notre pays, le MIPT, fort content de la réserve émise par le CMJD sur les dossiers antérieurs au 3 août, a présenté des dossiers qui expriment non seulement l’incompétence et l’absence d’éthique dans les pratiques de gestion publique de tous les responsables de cette administration mais aussi et surtout l’absence totale de quelconque forme de respect que la très famélique production de notre ENA éprouve pour la chose publique.
Massina Mohamed El Hady, spécimen type de l’administrateur mauritanien de l’ère d’exception, actuel secrétaire général du MIPT, a été, suite au passage de l’IGE, convié à restituer au Trésor public, sous prétexte d’abus de gestion, un montant de 17,3 millions ouguiyas. Massina n’a pas hésité à verser ce montant au trésor. Massina est fonctionnaire depuis sa sortie d’école. Issue d’une famille très modeste, il n’a jamais exercé d’activités lucratives, fonctionnaire toute sa vie et, malgré cela, débourser un montant de 17,3 millions ouguiyas ne lui pose pas le moindre problème.
Admettons que Massina ne mange pas, ne paye pas de loyer, ne se soigne pas, n’a pas d’enfants, bref, n’a aucune charge ou qu’il fasse partie de ces créatures qui vivent ou à l’énergie solaire ou à l’éolienne, le cumul de son maigre salaire de fonctionnaire du MIPT, en 20 ans de carrière, ne dépasse pas les 12 millions ouguiyas. Pourtant, dégainer 17 millions ouguiyas lui coûte simplement l’effort que coûterait l’achat d’un paquet de cigarettes a Mohamed Ould Bouamatou. N’est-ce pas vulgaire ! Pire encore, Massina est toujours SG du MIPT, Là, c’est tout simplement, INACCEPTAAABLE. Aujourd’hui Massina s’occupe du processus électoral, de la transparence des élections. C’est Massina qui est chargé d’organiser et de superviser toute la machine électorale !!! Nous demander de croire au sérieux de ce processus me paraît un peu trop demander. Il faudra que le CMJD nous donne un peu plus, en termes pratiques pour, encore une fois, réussir à nous tromper.

Au Ministère du Développement Rural et de l’Environnement (MDRE)
Le MDRE est, de l’avis de tous, l’institution publique la plus délabrée. C’est véritablement l’expression matérielle, dans toute leur répugnance, des multiples formes de dérive qui ont, vingt années durant, caractérisé l’administration de la Mauritanie.
Suite au dernier passage de l’IGE, le secrétaire général de ce ministère a été convié à restituer au Trésor public un montant global de 42 millions ouguiyas. Sur ce montant 19 millions sont de la responsabilité du directeur de l’environnement et de l’aménagement rural Hadrami Ould Bahneine Ould Abeidna.
Ould Abeidna a été nommé, à la surprise générale, en 2001, suite à son mariage avec Khadijetou Mint Abdallahi, nièce et directrice du cabinet de Aicha Mint Ahmed Tolba. Depuis sa nomination, il a fait la pluie et le beau temps jusqu’au 3 août. Juste après le coup d’Etat, il a répudié son épouse pour je ne sais quelle raison, une stratégie de survie, peut-être.
Les 23 millions restants sont de la responsabilité du secrétaire général. Celui-ci a accédé au ministère dans le cadre de la diversion opérée par le CMJD qui prétend apporter des changements dans l’administration sans vraiment le faire en mettant à l’avant les lauréats des concours de lèche-botte de l’ère Taya qui attendaient leurs tours sur le ban de touche.
Ces deux personnes continuent, malgré ces aveux publics de détournement des biens de l’Etat, aujourd’hui, à occuper les mêmes fonctions et continuent à décider du sort des moyens publics sous leurs responsabilités.

Au Commissariat aux Droits de l’Homme, à la Lutte Contre la Pauvreté et à l’Insertion (CDHLCPI)
Dans un blog précédent, il avait été question du CDHLCPI où une équipe de petits fonctionnaires fripons, conduite par sidel mokhtar ould cheikh abdallahi et zoueiny ould ahmel hady, pille les biens publics et piétinent l’Etat depuis six ans en toute impunité.
L’IGE est au CDHLCPI depuis le lendemain de la publication du blog en question. Au départ, tous avaient cru en la probabilité d’une descente qui, comme le voudraient tous les mauritaniens, n’attendait que l’occasion pour mettre fin à l’un des plus vulgaires braquages de fonds publics de l’histoire de la Mauritanie. Malheusement, jusqu’à ce jour, au vu du déroulement de ce dossier, rien de bon n’est à présager. L’IGE tente, par tous les moyens, de restaurer l’image de l’équipe d’Ali Baba pour des raisons que personne n’arrive à déceler. Ould Horma a-t-il, comme ce fut le cas d’un autre inspecteur des finances qui a eu, en 2003, la chance d’être envoyé au CDHLCPI où il a fait l’objet d’une généreuse hospitalité qui s’est manifestée, entre autres, par un chèque de 20 millions ouguiyas cosigné par sidel mokhtar ould cheikh abdallahi et zoueiny ould ahmel hady ? Ou, a-t-il, dans ses termes de référence, la mission d’améliorer l’image du CDHLCPI auprès de la communauté des bailleurs de fonds qui, sans exception, ont fermé le robinet au CDHLCPI ?
Il faudra bien qu’on nous le dise. Sinon, on va être amenés à croire que les dizaines de milliards vulgairement détournés du CDHLCPI risquent, une fois recherchés, de déterrer des réalités qui compromettraient des fonctionnaires qui se présentent, aujourd’hui, en inventeurs de la transparence, du sérieux et de la bonne conduite publique à l’échelle nationale. Il nous faut des réponses claires et convaincantes. (A suivre, très prochainement…)

Et pour finir, Khroujou : Lettre à Habib

Min na7iyetin oukhré (warch), je vous conseil fortement de lire cette curiosité, il s’agit du posting n° 11119 du Forum Diaspora, c’est une Lettre à Habib Ould Mahfoudh, écrite par Mohamed Salem Ould Moloud.

La curiosité est que le type est d’Akjoujt, et qu’il brosse notamment un tableau succinct des réalisations de Ould Taya, tout en se gaussant d’Ely et de son CMJD.

Mohamed Salem, puisque tu corrige « El Beyan Raqm Wa7ed », je me permet de te rappeler que la technique qui consiste à faire croire à l’ennemi autre chose que ce qui est vraiment, cette technique s’appelle la diversion, et non la déception, comme dans ta lettre.

Mis à part ce petit détail, le reste de la lettre est à la fois drôle et émouvant.

dimanche, mai 28, 2006

chronique d'un jour sucré : concours d'écriture libératoire

slurp, miam, gloups ... c'est bon, le 26 mai 2006 !

je n'ai rien écrit sur la visite d'ely le sauveteur à atar car j'en étais en transe, sur ma natte, avec les fenêtres grandes ouvertes vers l'écho de la vie et et mon coeur dilaté, enfin soulagé, de tourner la page des moins que rien, finalement réduits à jouer le spectacle qu'ils imposaient durant 20 ans à l'un des peuples les plus fiers de ce bas monde.

avant cette visite, petit dahi a tenu à téléphoner personnellement à tous les notables smassides, un par un, il leurs a tenu, en substance, le discours suivant :

"considerez que c'est ould taya qui vient chez vous, car pour vous ould taya et ely doivent être considerés pareillement, car après tout ce sont vos frères, quand à ce changement, il était devenu inéluctable, pour des raisons que vous connaissez et qui nous échappe tous, il il est preferable (n'est-ce pas ?) qu'il soit fait par ely, un homme que nous connaissons bien et à qui nous avons une confiance illimité (ould taya aussi lui faisait confiance, sic !) plutôt que par le premier aventurier venu".

(les remarques entre parenthèses sont de moi, surtout que personne ne répond : le reste aussi ! je fait la blague à sa place).

cette visite, je l'ai suivie à la télé et c'était vraiment bizarre de voir ces grands vieux bonhommes, aux allures guerrières d'anciens goumiers, en train de secouer la main du président, comme s'il allaient lui arracher le bras. je ne sais pas s'il étaient contents de le voir ou déterminés à se venger de son coup. les gardes de corps ont dû intervenir, pour déserrer la main cmgdienne du tour d'écrou atarois. une poignée de main vigoureuse, en mauritanie, dit ce qu'elle dit et son contraire. elle signifiera je t'aime, je t'étreins, je te serre, je te coince, je t'étouffe, tu vas voir "yeç'7i7"... etc.

et puis, il y a eu le discours pathétique de sejad ould abeidna, le maire en sursis, qui lit l'arabe comme un papou lirait le mandarin tonkinois. la seule confédération qui l'entourait à ce moment était une nuée de mouches, sans doute attirées par l'odeur d'argent kouzounouzien qui précède les pas de sejad. l'argent n'a pas d'odeur ? mais si, à atar, il pue les dattes trop mures, le beurre rance et le lait fermenté de abdallahi ould noueigued. la part de sejad sent, en plus, le gaz-oil, la poussière d'afrique et la sueur de tous les passagers de transports en commun de mauritanie.

et puis se confirma la nouvelle épidemie de petits papiers, tendus au président, par les gens venus l'acceuillir en ligne sur le tarmac. les gardes de corps et l'aide de camp s'empressaient de les subtiliser avant que le président n'ait à les saisir. l'épidémie paperassière s'est déclenchée à zouérate, ce qui explique sa rapide contagion à dakhlet nouadhibou.

et puis ces femmes très blanchies à je ne sais quelle immaculée peinture, dont le maquillage ruisselait à l'ombre de la tribune officielle. j'ai vus l'une d'elle lancer un youyou si puissant que son rimel coula dans sa bouche, sans qu'elle s'en rende compte. je déteste ces moukères criardes qui suscitent les fiertés mal placées, les solidarités tribales, le gaspillage et la haine. et si la transition interdisait les youyous ? je vous assure que les hommes politiques auraient un meilleur discernement.

et puis, j'ai vu ce fameux bout de bois qui n'est pas de Dieu, dont je vous parlais dans un blog prédécent. il a été habillé en jaune et vert, par la mairie d'atar. je n'ai pas pu voir toute la nudité de ce morceau de "tachteu", pour vérifier s'il porte toujours sa blessure au flanc droit. s'ils l'ont couvert de riches draperies, il doit être bien amoché.

et puis il me rvient des images de ce jour béni : les lunettes noires ringardes de ghrini, façon mafia blues, la barbe mal coupée de saleh comme s'il sortait de deux jours de putsch, et encore zeidane mafia- carbure à la tribune officielle. non, là, c'était trop, j'ai éteint le téléviseur pour ne pas avoir à le balancer dans la rue. après deux goulées de Amzig trait la veille, mon humeur s'est adoucie. j'ai fermé les fenêtres et je me suis couché, content d'avoir vécu assez longtemps pour voir atar sans ould taya.

je me suis dit, malgré l'horrible cauchemard de zeidane à la tribune officielle, pourvu que le rêve dourre, dourre dourre !

je suis sûr que beaucoup de mauritaniens ont joui, comme moi, de ces moments historiques. je leur demande de m'écrire ici leurs immpressions. allez, à vos plumes, frustrés enfin libérés !

les épaules trop voutées d'ahmed ould daddah manquait au tableau, il commence à m'arracher de la symmathie tellement il a mérité d'être pésident ne serait-ce qu'une semaine, d'ailleurs il vient de changer de stratégie en criant au scandale, d'après lui le CMJD favorise le PRDR, mais voyons ahmed, qu'est ce que tu reproche au juste au PRDR ? tous les boulons de la machine de fraude du PRDR sont maintenant de ton coté : kaba, ould moine, dah ould abdi, ould ahmedoua ... etc, etc, la liste est longue.

je m'entendais au contraire, à savoir qu'ahmed fasse profil bas, vu que maintenant c'est le RFD qui est devenu le parti qui compte le plus grand nombre d'expert de la fraude, en commençant par le petit fédéral de rosso jusqu'au ministre de l'interieur et président de la cour suprême jadis, au lieu de ça, ahmed nous sert sont eternel rengaine : "au secours, on va me voler des voix", sauf qu'avant, ahmed avait au moins la decence d'attendre le début du vote pour crier au loup. quand le ridicule ne tuait plus.

mais revenons à ely, notre oumar ibn el khattab national à nous, si si, vous n'avez pas entendu ? quand il est arrivé à akjoujt, il a été acceuilli au cri de "enté houé 3oumar ibn el khattab" !

donc, j'ai une question à oumar ibn el khattab : pourquoi il a visité 3in ehel taya ? et que l'on ne me dise pas que c'est soit disant pour innauguer un projet de taillage des pierre pour la construction, si c'est le cas pourquoi notre président n'a pas visité les autres projets similaires à néma ou à aioun ? ou bien les pierres de "el 3ain" sont plus precieuses que les autres ?

pour ma part je pense que c'était un petit clin d'oeil au président déchu ould taya, histoire de lui dire : "bon, voila, je visite ton village natal et tout le monde était là, je prends ta place même dans le coeur de ceux que tu as sorti du néant".

et puisqu'on parle de ould taya, il parait qu'il aimerait bien regider ses mémoires, histoire de regler des comptes personnels, de préférence avant la fin de la transition, histoire de mettre des batons dans les roues du CMJD.

d'habitude, quand on veux écrire un premier livre, le problème est de trouver une maison d'édition, ould taya en a déja trouvé (l'eternel karthala), mais ... il n'arrive pas à trouver de nègre !

les mauvaises langues disent qu'il a peur qu'il (ou elle, sa femme s'en fout, du moment que ça la change de son epoux) lui pique mint ahmed tolba, mais je croit que, de ce coté, il peux dormir tranquille : à part zeidane, il est impossible qu'une personne qui sache lire et écrire, donc saine d'ésprit, il est impossible qu'une telle personne veuille bien de sa femme.

allez, à la prochaine.

jeudi, mai 25, 2006

أنــــا، و القمامة...

من أهم مميزات الأحكام الاستثنائية في الدول النامية، كما هي الحال في موريتانيا، ارتكازها على قلب التوازنات الطبيعية للمجتمعات الأفريقية من أجل خلق ظروف اجتماعية و ثقافية ملائمة لانغراسها. و قد اتبع العسكريون الموريتانيون، بدورهم، هذه القاعدة. و من بين مجموعة من أدوات الارتكاز، اختلقوا ما سمي ب "النخبة المحلية" التي تجد أصولها في مهملات التاريخ و التي غرست و زرعت و حصدت في مستنقعات القذارة البشرية المطلقة و التي، بدعم سلطوي مالي سخي و بوليسي مرتش، استطاعت بث عناصر الثقافة الملائمة للأهداف الاستيطانية لهذه الأحكام. إن ثقافة دعارة الدولة المتمثلة في ثقافة النفاق و ثقافة الفساد و ثقافة ترقية الجهل و العجز و ثقافة التملق المثري و ثقافة الزور و ثقافة الوشاية الخبيثة و ثقافة شيطنة القيم و ثقافة الدوس على الكرامة، تشكل أساس المناخ المقرف الذي يسبح فيه البلد و الذي - وا أسفاه - يشكل واجهته.
عندما قررت، منذ عدة سنوات، إنشاء صرح حر من أجل إدانة مساوئ نظم القمع السياسي، كنت على دراية تامة بحجم المسؤولية المترتبة عن هذا القرار. كنت قد قدرت حجم المجازفة المتعلقة بي شخصيا كما قدرت أنني، بذاك القرار، سأجلب العديد من رجال و نساء موريتانيا الأحرار لمخاطر لا علاقة لهم بها و قد كان تحمل هذه المسؤولية الأخيرة أصعب بكثير. ما كنت لأفعل تجاه ذلك؟ قطعا، ليس الكثير. كل ما كان بمقدوري هو الاتكال على قناعتي التي مفادها أن الاستقامة و النزاهة حتما تقودان للفوز في نهاية المطاف.
أطلقت المشروع و اتخذت كافة الإجراءات الفنية الكفيلة بتأمينه تأمينا مطلقا.
كنت أعلم كذلك بأنني سأتبع و أتابع و بأني سأكون موضع بحث دوريات كلاب جمهورية الزور. لكنني لم أكن أتوقع أن توكل هذه المهمة لأولئك الذين، على مدى حياتهم الدراسية الوجيزة، لم يتمكنوا قط من تجاوز رتبة "حمار الفصل". أولئك الذين فضلوا طريق الزور و الذين، عندما امتطوا تلك الطريق، تسلحوا بكل رذيلة البشرية، زبالة المجتمع الموريتاني.
لكل الذين و اللاتي، خلال هذه المهزلة، ظلوا على يقين بعدم وجود أي أساس لصخب نباح كلاب أرذل كتائب نظام الزور، أقول شكــــــــــــــــــــــــــــــــــــــرا.
ها أنا ذا. لا زلت على قناعة تامة بقضيتي، قضيتنا، و لا زلت مصرا كل الإصرار على المتابعة و سأواصل.
على الرغم من ذلك فقد أحسست بخيبة أمل كبيرة عندما أرغمتني الأحداث على ملاحظة كون أكثر أدوات أرذل كتائب الكلاب قرفا، و التي، في ظل نظام القمع، اعتبرت نفسها حالمة شرعية للختم العام، تستمر في امتلاك نفس القدرة على الإساءة. أليست هذه إشكالية جسيمة؟ إن الإشكال يتخطى هذه الحالة ليظهر بجلاء من خلال – و هذا هو الخطر الحقيقي – استمرار نفس قنوات البث التي وضعت و طورت خلال فترة يظنها الموريتانيون، بكل براءة، قد طويت.
واقع مؤسف تضعه هذه الحقيقة أمامكم على الرغم من المقاومة التي تحاولون، أنتم الموريتانيون و الموريتانيات الأحرار، التشبث بها دون جدوى نظرا لغياب حقائق ملموسة قادرة على إقناعكم.
ترى، هل، بدل أن يختفي كما يحاول إقناعنا بذلك، دبر نظام الفساد و القمع تمثيلية ذكية من شأنها أن تمكنه، بكل هدوء، من التجدد تمهيدا لعودة أقوى؟ أتمنى أن أكون مخطئ التقدير، حبذا لو كنت.
يوما ما، ستولد الجمهورية. تلك هي قناعتي. ذاك هو قدري. أتمنى أن يرزقني الله الحياة حتى أشهد هذا الميلاد. بعد ذلك، لا أبالي...

mercredi, mai 24, 2006

mic mac

ce blog est consacré entièrement au dernier mic mac d'irabiha mint abdelwedoud, conformement à sa demande .

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Stupeur et consternation la nouvelle défraie la chronique, le célébrissime et sulfureux X Ould Y serait porté disparu , ou arrêté… bref , il ne sévirait plus !
Dans son blog, c’est la panique et la débandade, le navire est en train de couler, le Capitaine Crochet n’est plus à bord, ; incroyable, inimaginable, mais la réalité est là , X Ould Y ne serait plus.

Certains avancent des noms, les langues commencent à se délier, la soupsonnite reprend du service, chacun indexe son ennemi d’être X…
Moi, paradoxalement, je n’en éprouve que de l’amertume et de la compassion pour ce personnage hors du commun, mi-ange mi démon, un hybride où se mêle des caractéristiques de Robins des Bois, de Zola et du Marquis de Sade. Dans son blog aux effleures d’arsenic, les potes du Canal historiques et les blogeurs militants, dialoguent, dénoncent et s’insurgent de toutes les
formes de délinquance financière, de l’impunité des crimes et des violations des droits humains, de la déliquescence des services publiques et cogitent
interminablement sur le enjeux politiques de la Mauritanie.

Cette cacophonie blogeuse, le plus souvent drôle et bon enfant, est dirigée en maestro par X Ould Y, qui conseille et oriente les débats ; X alias Capitaine Crochet, est le père putatif des blogeurs du Canal Historique, qui s’en donnent à cœur de joie dans la diatribe, les témoignages et l’analyse du paysage politique.
Ce blog de la dénonciation tous azimuts verse quelques fois dans les allégations calomnieuses mais un certain code d’étique et de déontologie permettent aux utilisateurs de s’auto censurer et de se sermonner mutuellement… finalement, à ma grande surprise j’y ai découvert une vraie famille, solidaire, respectueuse et engagée pour l’amour de la patrie.

La popularité du blog de X oul Y vient de son magnétisme; son virus est contagieux quand on l’a découvert on ne peut plus s’en passer : on y milite,
on se chamaille mais on se respecte et on se solidarise.
Historiquement, X Ould Y, a commencé en 2004, en dénonçant des personnalités de la société civile et des élus puis il s’est focalisé sur un journal qui est devenu sa victime chouchoutée.
X attaque, dénonce, hurle sa haine des corrompus et des laudateurs, tout en restant tapi dans l’ombre, sans la possibilité de traquer son adresse IP
masquée, ni l’endroit où il se trouve, voyageant virtuellement au gré de ses humeurs: c’est ainsi qu’il passe aisément de l’Australie aux Ile Caïmans ou au
Japon.
Finalement sa traque relève pour ses ennemis qui sont légions, du parcours du combattant,.

J’avoue qu’après avoir fait les frais de sa vindicte, j’ai trouvé dans cet espace de communication qu’est le blog de X ould Y , ce qui manque aux médias
mauritaniens : de la passion, du cœur ,de l’engagement qui transparaît du fond du déni de la corruption , du népotisme et de l’injustice.
Ce blog ne laisse personne indifférent, avec des sentiments contradictoires allant de la haine à la passion, avec une note de voyeurisme.
A cause du par raz –le bol grandissant de l’omerta,les mauritaniens ne se sentent plus enclins à jouer le « silence des agneaux » de panurges : désormais , le blog de X Ould Y permet de faire un focus spectaculaire sur les brebis galeuses de la République.

D’un point de vue juridique , notre corpus législatif ne punit pas la dénonciation et l’encourage dans certains cas, tant qu’elle n’a pas de connotation calomnieuse, d’atteinte à la vie privée et intime, ou de délation, acte amoral sévèrement puni par le code pénal.
Dans certains cas, la non dénonciation relève de la non assistance à personne en danger.
Socialement, la dénonciation revêt un caractère caché et tabou qui sont prompts à l’éclosion et à la floraison des pratiques mafieuses et de l’impunité.
En définitive, la dénonciation loin de son caractère amoral, ne serait-elle pas plutôt un acte de silidarité et de civisme ?
Ne devrait –on pas voter une loi spécifique à la dénonciation afin de renforcer et de rapprocher la justice des justiciables ?
X Ould Y, d’ennemi public, ne devrait-il pas être perçu comme un rédempteur et un héros dont le combat devrait être rejoint , non seulement par le blogeurs du Canal historique mais par toute la société révoltée par la corruption systémique, par la gabegie et la déliquescence des services publiques ?

Finalement, ne serions nous pas tous des X Ould Y en puissance ?
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mardi, mai 23, 2006

la tournée d'ely

ely vs les anonymes :

après la chaleureuse accolade qu'il a faite à zeidane ould hmeida, à zoueratt, ely a pris le micro pour charger contre les anonymes, au début on a cru qu'il s'adressait surtout à l'auteur des tractes distribués à zoueratt la veuille de son arrivée, mais ensuite il s'est averé que l'attaque est dirigée contre les anonymes de manière général, ceux des tractes et ceux du net.

m'éstimant un peu visé par le propos présidentiel, je vais user de mon droit de réponse, tout en invitant le président à user du sien ici (dans l'espace reservé aux commentaires, monsieur le président, s'il vous plait, soyez concis, evitez de vous repeter, ne ditez pas "ra3iss" et surtout ne dites pas que vous allez parler en 4 points, générallement vous depassez le nombre initial, non ce n'est pas vrai je déconne avec vous).

monsieur le président, ou alors ely tout simplement (et en plus on va se tutoyer, c'est la règle ici),

tu dit avoir ouvert la presse à tous, qu'aucun journal n'a été censuré ... etc, mais c'est normal, les journeaux de la place on la trouille, pas de toi, mais des tribus et des hommes d'afaires, souviens toi de l'affaire ould jdoud, le type a fait une enquete sur une banque, et le voila traqué par les hommes de main du colonel ould deih, PDG de la banque en question !

bon, c'est vrai qu'après tu a calmé les choses, mais imagine un peu si la meute de jiddou ould hakki (chef de la sécurité de la banque) avait réussi à le tuer ! et ensuite que serait-il passé ? les auteurs du délit auraient-ils été emprisonnés ? que nenni, pardon, c'est un tic, je voulait dire que nini, ils sont libres comme l'air, sans parler de l'affaire du journal "points chauds", c'est ça ta conception de la liberté de la presse ?

c'est comme ta neutralité avec laquelle tu nous casse les oreilles du matin au soir, non mais tu voit ton manque de cohérence ou bien ta fonction t'aveugle, comme elle là fait avec ton predecesseur, tu nous propose cette constitution, tu nous demande de voter oui ou non, et en même temps te voila parti en campagne pour le oui ! c'est ça ta conception de la neutralité ?

c'est comme la traque des voleurs, hier tu emprisonnes zeidane, tu dit que c'est un voleur et un traitre, qui a vendu notre petrol à prix modique, afin de s'en mettre plein les poches, et ensuite tu le reçois en audience, à zoueratt, avec tous les honneurs, c'est ça ta conception de la justice ?

et après tout ça, tu m'invites à decliner mon identité, et écrire avec mon vrai nom, et tu dit que je ne risque rien ? non merci, ça sent le faux tout ça, et le faux, comme tu le sait déja, ce n'est pas pour moi.

c'est la première fois que je m'adresse à toi directement, j'espère que mes paroles ne sont pas tombées dans l'oreil d'un sourd, car après tout je garde espoir en toi, même si celui-ci devient de plus en plus mince.

le mystère d'un bout de bois qui n'est pas de Dieu :

au fait, avez-vous remarqué un détail de menuiserie pendant les visites régionales d'ely ?

la tribune d'où les maires, les ministres et les hauts fonctionnaires (snim
par exmple) prennent la parole est un morceau de bois sur lequel est inscrit MAURICOM (l'entreprise qui loue le matériel), j'ai rémarquér que le coin, à droite, là où l'orateur met sa main droite, était cassé et ça fait franchement désordre. j'ai commencé à rigolé quant j'ai remarqué le même incident à sélibabay, kaédi, zouérate ... etc, alors, pensez-vous que la même tribune a dû être transportée partout de région en région, pendant toute la tournée ? par avion, sans doute, puisque l'on voit le même morceau cassé, depuis le début de la campagne du chef de l'etat à l'intérieur du pays.

combien a coûté l'opération, quelle remises de commission elle a permis, et à qui ? ça restera sans doute le mystère du bout de bois, qui n'est certainement pas de Dieu.

lundi, mai 22, 2006

La poubelle et moi

Les pouvoirs d’exception dans les pays du tiers-monde, la Mauritanie ne faisant pas du tout exception, ont toujours eu la manie de renverser les équilibres normaux des sociétés africaines dans le but d’assoire des conditions socioculturelles propices à leur implantation. Les militaires mauritaniens ont suivi la règle. Parmi tant d’autres instruments, ils ont fabriqué cette dite élite locale qui, issue des oubliettes de l’Histoire, plantée, cultivée et cueillie dans la répugnance humaine la plus absolue, et par la force d’un appui étatique d’ordre financier généreux et policier corrompu, arrive à diffuser la culture appropriée à cette optique d’implantation. La culture de la délation, la culture de la gabegie, la culture de la promotion de l’ignorance et de l’incompétence, la culture de la flagornerie payante, la culture du faux, la culture de la calomnie, la culture de la fumisterie, la culture de la stigmatisation des valeurs, la culture du mépris de l’amour propre et de la fierté, bref, la culture de la prostitution d’Etat, forment les principaux ingrédients de cet environnement répugnant qui inonde le pays et en fait, malheureusement, la façade.


Quand j’ai décidé, il y a de cela quelques années, de monter une tribune libre pour dénoncer les méfaits des systèmes politiques d’oppression, je savais parfaitement à quoi m’en tenir. Je savais que je serai amené à prendre de grands risques mais je savais aussi que je ferai autant pour beaucoup d’hommes et de femmes libres de Mauritanie sachant que la racaille de la république tirerait à yeux bandés sur tous ceux qui portent la moindre valeur cardinale. Ce dernier risque fut le plus difficile à assumer. Mais, que pouvais-je y faire ? Certainement pas grand-chose. Je pouvais seulement compter sur ma conviction que la droiture et la sincérité des gens libres finit toujours par triompher.


Je m’y suis lancé. Je me suis évidemment préparé et j’ai mis en place toutes les conditions techniques qui assureraient la sécurité optimale du projet.


Je savais tout autant que je serai traqué, suivi, poursuivi et recherché par toutes les brigades canines de la république du faux. Je ne pensais, toutefois, pas que ce dossier serait confié à ceux qui, pendant leurs courtes vies scolaires, n’ont jamais pu dépasser le rang du dernier de la classe. Ceux qui ont privilégié la voie du faux et qui, pour la cause, se sont armés de tout ce qui est détestable chez la race humaine, la poubelle de la société mauritanienne.


A tous ceux et à toutes celles qui, dans cette opération du ridicule, sont restés convaincus de l’inexistence de quelconque fondement de ce brouhaha de la plus inconsistante brigade canine du système du faux, je dis MERCI.


Je suis toujours là, au moins autant convaincu de ma cause, notre cause, beaucoup plus motivé et déterminé à continuer et je continue.


Je suis cependant profondément déçu d’être amené, par la réalité des faits, à constater que les engins les plus répugnants de cette lamentable brigade canine qui, sous le règne de la tyrannie, s’était érigée en dépositaire légitime de la marque publique, continuent, dans ce prétendu système de rupture avec cette même tyrannie, de jouir des mêmes pouvoirs de nuisance. C’est quand même paradoxal ! Le paradoxe va au-delà de cette continuité et s’exprime, de façon beaucoup plus éloquente, à travers – et c’est là le véritable danger – la continuité des mêmes circuits de diffusion mis en place et développés à une époque que les mauritaniens, en toute naïveté, croient révolue.


Triste est le constat que cette réalité met devant vous en dépit de toute la réticence à laquelle vous voulez, vous mauritaniens et mauritaniennes libres, vous accrochez sans vraiment pouvoir y arriver faute d’éléments concrets pouvant vous convaincre.


Le système mafieux de la tyrannie a-t-il, au lieu de disparaître comme on veut nous le faire croire, simplement organisé une intelligente diversion qui lui permettrait de prendre, en douceur, une efficace cure de rajeunissement pour préparer un retour en force ? J’ose espérer que je suis en train de faire erreur d’appréciation. Rien ne me ferait autant plaisir.


Un jour, la République naîtra. C’est ma conviction, c’est ma destinée. J’espère qu’Allah me donnera vie jusqu’à y assister. Après, je m’en fous…

« 3assez We 3assez »

Selam,

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Une pensée pour nos frères déportés
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Tout d’abord cette «adresse-missile» ilahique pour dissuader les éternels coureurs de guérillas civiles de multiplier les solutions faciles et préméditées aux inconnues singulières d’un mauritanien parmi tant d’autres. Non seulement ce citoyen que la rumeur peut désigner plus qu’à son tour, mais aussi celui qu’elle a toujours pour vocation d’épargner. A ces cascadeurs de la haine sans risque, je demande de répéter avec moi : « Kutibeu 3aleykoum elqitalou we houwweu kourhounn lekoum we 3assez en tekrahou chey-enn we houweu khayroune lekoum we 3assez en touhibou chey-ène we houweu charroune lekoumou »( Coran, II, 216). Telles suppliques coraniques ne manquent pas pour rafraîchir les consciences et esprits de chasseurs de prime décidés à livrer un homme à la vindicte tribale ou publique : « 3assez Allahou enn yekouffeu be’esseu elledhineu kevarou » (Coran, IV, 83)

ASSEZ ! ASSEZ !
Aussi êtes-vous si nombreux à m’exhorter à intervenir dans cette mascarade sans nom ni qualificatif adéquat : « Assez ! Assez ! Trop, c’est trop » dites-vous à l’unisson…Mais qui suis-je pour mériter cet honneur ? Et surtout que puis-je vraiment apporter à la situation pour me risquer de nouveau l’insulte, l’opprobre et le déshonneur ?
En effet, je suis, comme vous êtes déjà nombreux à vous en douter ou à le savoir, une personne qui connait l’identité de X Ould Y. Il peut donc vous paraître légitime de me demander de confirmer à tout le monde ce que d’aucuns ont déjà compris. A savoir que X Ould Y n’a pas été démasqué et que, fort heureusement, il est loin de croupir en prison. En tout cas, pas dans cette geôle que lui souhaite et attribue la rumeur assassine. Voilà qui est fait !
Mais ce que vous ne m’avez pas demandé, et que je dois pourtant faire, c’est témoigner que l’individu dont les initiales ont été publiées n’est pas du tout X Ould Y. Tout comme je me fais un devoir d’affirmer que X Ould Y n’est aucune des personnes jusque-là suspectées d’être l’auteur de ce blog: ni l’homme politique le plus souvent cité ni le journaliste qui est de plus en plus dénoncé ne sont X Ould Y. De même, je vais saisir cette occasion pour éviter à un directeur de publication imprudent de succomber au serment du plus déterminé d’entre nous : «idh innbe3atheu echqaha» (Coran, XCI, 12). Kehmes, enteu emmalak elleu vem? Est-il besoin de préciser que je n’ai jamais connu ou fréquenté l’une ou l’autre de ces personnes ? A l’exception, bien sûr, de X Ould Y dont je me suis fait un principe, pas souvent «justifié », de bouder le blog depuis que je le connais personnellement… !!!
Pour autant, en serons-nous vraiment quittes pour solde de tout compte ? L’identité de notre blogueur national en gagnera-t-elle la place anecdotique que lui ont conférée à juste titre les bien inspirés commentateurs du « Canal Historique » ? Les voyeurs et autres anxieux comprendront-ils enfin que l’identité de X n’a aucune importance au regard du combat qu’il mène et symbolise déjà. Un combat qui est désormais compris tel qu’il a toujours été : celui de tout mauritanien qui a une ambition juste et partagée pour son peuple et son pays ? Dans l’espoir que la sagesse du Canal historique fasse école, les plus réticents peuvent se consoler avec cette exhortation divine: «ve 3assez enn tekrahou cheyy enn we yej3a-le allahou vihi khayyrane kethirane » (Coran, IV, 19)).
Si d’aventure, il fallait un autre argument, je pourrais attester que X Ould Y ne roule pour aucune tribu et qu’il n’a ménagé ni ses parents ni ses proches ou amis. Je peux même dire que, pour certains d’entre eux, il n’a pas manqué d’être particulièrement «odieux ». Est-ce que sa propre sécurité ou le succès de son combat suffisent pour justifier les excès qu’il a réservés aux siens? Tel traitement de «défaveur» excuse-t-il l’absence d’accommodement qui émeut les ayants droit effectifs ou autoproclamés (dont j’ai fait partie) de ses autres victimes (dont j’ai aussi fait partie) ? Je ne le pense pas. Mais l’heure n’est pas indiquée pour mes polémiques avec lui, et ses dérapages n’ont pas toujours manqué d’arguments : songez donc qu’il lui suffit «d’oublier» de dire du mal d’un individu ou d’une tribu pour que les colporteurs de haine s’en émeuvent et dénoncent l’exception de bonne augure…
Toutefois, je dois rappeler que, comme tant d’autres, il m’a été difficile de survivre à la jaunisse de cet écran noir où défilent les ombres et lumières d’une Mauritanie dégoûtante et méconnaissable. Comment dire aussi ou taire encore ce séisme intime qui pulvérise l’idéal intérieur que la naissance et l’appartenance nous font concevoir pour un peuple et un pays ? Comment surtout ne pas reconnaître que les autres espaces d’expression peinent à nous fournir un décor ou une réalité de rechange ?
Force est d’admettre que l’insoutenable déclin de ce pays n’a jamais fourni d’alternative à une opinion affranchie ou débridée. Même si X Ould Y ne dit rien, ne peut rien dire qui ne se lit ou ne s’entend déjà sur les autres sites ou gazras : fussent-ils virtuels ou plus salonniers ! Mais au lieu de la vindicte et la chasse aux sorcières: « ve çabroune jemiloun 3assez Allahou en ye’etiyyeni bihoum jemi3ann»( Coran, XII, 83). Sinon, débat et conseil:«3assez en yekoun[eu] minel mouhtedine» (Coran, IX, 18). C’est dire que je comprends que, pour certains, il soit insupportable d’envisager cette autre caricature du prophète que figure une certaine Mauritanie (Maatala, lemjeynine eyyak elleu vem ?) dont X Ould Y s’est fait le pourfendeur impitoyable et attitré. Et pour cause, ce désert bénéficie toujours d’atouts exceptionnels pouvant l’exclure du triste «dessein animé » auquel semble se résigner «l’Islamo-Arabie» d’aujourd’hui ! Mais la vérité est là : ce pays, nous n’en avons ni défini les frontières et le Nom( ?) ni combattu les erreurs. Et notre peuple, nous l’y avons plus meurtri que servi. Encore de nos jours, même si d’aucuns nous promettent que c’en est vraiment fini des coups tordus, il n’est pas exclu qu’une nouvelle «Mechrara»(junte) s’empare de notre destin pour lui assigner un cours qu’elle aura ourdi en catimini…
Je ne veux ni polémiquer ni terminer ce «long» commentaire (Cyberfrère : enteu ech halak ?) sans rendre hommage à ce «Canal historique» et ses ramifications qui me font l’insigne honneur de me compter parmi eux. Ce ne sont que cadres supérieurs, enseignants, chercheurs, ingénieurs, hommes d’affaires, politiques, étudiants prometteurs qui ne me sont pas plus anonymes que ne l’est notre XOuldY revendiqué et partagé. Eh, oui, n’en déplaise à leurs détracteurs, tous ces pseudos-là sont souvent la fine fleur du désert de Mauritanie, et rien que cela, ça mérite d’être dit et redit : chacun d’eux est en soi, et à lui tout seul, une raison d’espérer (pour) une autre Mauritanie…
Parmi les autres notes d’espérance que je ne veux pas taire, outre les récentes promesses- si elles sont finalement tenues-, il y a aussi ces courageux dirigeants de « FLAM-Rénovation » qui ont rejoint leur pays pour y continuer dignement un combat juste et profitable à leurs peuple et patrie : «ve tera elledhineu vi qouloubihoum maradoune youssari3ouneu vihoum yaqoulouneu nakhcha enn touçibena da’iretoune 3assez Allahou en yeetiyyeu bil vet’hi ew emrinn min 3indihi ve youçbihou 3ala ma essarrou vi envoucihime nadimineu» (Coran, V, 52)

Fraternellement

Cheikh
PS- Je signe la pétition : par atavisme, et rien que pour voir mon prénom à côté de cette pléiade

lundi, mai 15, 2006

Les pires diplomates de Mauritanie : Ambassade de Mauritanie au Canada, La TVM: la belle façade de la médiocrité

Pourquoi une ambassade au Canada?!

Normalement une ambassade est constitué d’un ambassadeur, des conseillers et un comptable avec le personnel de soutien, et cette ambassade a pour objectif de veiller à l’amélioration de l’image de notre pays dans le monde et essayer de trouver des opportunités commerciales, économiques et culturelles pour aider le pays, que ce soit par l’encouragement des investisseurs étranger à investir au pays, trouver des aides pour le développement du pays dans tous les domaines de la vie.

Est ce que notre ambassade au Canada répondent à l’un des critères citées?, la réponse est non, d’abord il n’y a ni ambassadeur, ni conseillers et loin d’avoir un comptable. le personnel de l’ambassade est composé d’hommes et femmes soit malades ou incompétents :

- l’ambassadeur : mahfoudh ould deddach, un brillant docteur en histoire, il a commencé sa carrière comme professeur à l’université de nouakchott comme professeur avant que ould taya le découvre et le nomme ministre du developpement rural, alors mahfoudh en a profité pour se developper et n’a pas eu le temps de s’occuper du developpement rural, il a été elu sénateur pour le prds avant de commencer une carriere diplomatique comme ambassadeur à Dakar pour des raison de santé, car pour être ambassadeur dans le temps de ould taya, il faut être soit militaire dont on craint l’ambition de pouvoir ou être un malade pour se soigner, et mahfoudh faisait parti des maldes, il a été nommé a dakar avant d’être transférée à new york pour effectuer son opération de greffs de rein. Pendant les années qu’il a passé à new york, il passait plus de temps à l’hopital qu’à son bureau à l’ambassade. Et après les opérations qu’il a subit, il a été transférée au Canada pour la convalescence. Il ne vient jamais à son bureau de l’ambassade et voyage tous les mois à nouakchott et ne s’interesse qu’à la politique du hodh et de son prds. Il a profité de sa nomination au Canada pour placer son monde comme employés locaux qui depassant la vingtaine depuis le premier ambassadeur au Canada abdelmajid kamil, et parmis ces employés il y en a qui n’ont jamais vu le Canada, il sont partout dans le monde et payés par le budget de l’ambassade.
- Le premier conseiller : Jiddou ould sady, vous decouvrirez ce phénomène dans l’épisode I de cette série, c’etait un personnage assez special, il ne parle que l’arabe et vient d’être transferé à new york pour défendre la mauritanie aux coté des meilleurs diplomates du monde, surtout que pour les autres pays, les nations unis sont une recompence pour les meilleurs diplomates qui doivent briller dans une cours composé de grands. Alors notre CMJD qui cherche à améliorer son image dans le monde ne trouve pas une meilleure façade!!!
- Le premiere conseillère : aicha mint el marrakchi, sans aucun diplome ni experience pertinente,une création de aicha mint ahmed tolba, la femme du président déchu ould taya(haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah que ça fait du bien de le dire, le président dechu), mint marrakchy est une cousine à mint ahmed tolba du coté de sa mère, elle a commencé sa carrière comme agent de protocol à la présidence de la république, mais l’ambition de madame n’avait pas de limite, elle a demandé à mint ahmed tolba de lui trouver un poste d’employer local à notre ambassade aux états unis, pour rejoindre son mari parti travailler labas, mais à sa surprise mint ahmed tolba l’a nommé comme premier conseillere à l’ambassade de mauritanie auprès des nations unis, ce qui l’a mis dans l’embarras de commencer une carriere diplomatique par new york, mais mint marrakchy a très vite compris le jeu, il suffit de partir à new york et il n’y a pas d’obligation d’aller aux nations unis. Ce qu’elle a fait avec brio.
Quelques années après son passage à new york et juste avant le coup d’état, elle a sollicité un transfert de new york et on lui a donné le poste de premier conseiller à ottawa, mais le coup d’état est arrivé et quelle chance pour mint marrakchy, le nouveau président est un cousin et madame ne craint pas pour sa place, elle est plus confiante que jamais et fait ce qu’elle veut dans notre ambassade. Et depuis le coup d’état elle a hebergé chez elle le grand voleur hadrami oud oubeid l’ancien directeur du budget de ould taya, il a fuit le pays quelques jours après le coup d’état par peur de répresailles du CMJD, surtout qu’on parlait d’assainir les finances publiques et punir les voleurs, alors notre hadrami est allé aux états unis pour des études et quelques mois après il est au Canada ou il s’apprête à déposer une demande d’asile politique en prétendant que sa vie est en danger parce qu’il fait partie de la famille du président dechu (haaaaaaaaaaaah). Alors hadrami ould oubeid habite chez mint marrakchi. Une ironie, un voleur protégé par un diplomate mauritanien et demande l’asile politique pour des raisons de crainte sur son integrité physique.


- Le comptable : youcef ould ahmed youra, sa carrière se resume en quelques mots: bachelier, il part en russie pour des etudes supérieures, soldées par un échec et le retour au pays pour travailler comme gérant d’une petite pharmacie à nema avant de décrocher un emploi à la direction du trésor et quelques années plutard il est promu comptable à l’ambassade de mauritanie à Ottawa.

La question qui se pose, a t on vraiment besoin d’une ambassade mauritanienne à ottawa, si la réponse est oui, il va falloir se trouver des vais diplomates de carrièrres et les envoyer faire de la diplomatie pour décrocher quelques chose dans un pays riche, on entend plus parler de jamila mint taya ici à nouakchott que de notre ambassade au Canada.

Depuis la création de cette ambassade, aucun diplomate de carrière n’a été nommé labas, c’etait toujours leur premier emploi, en commençant par le premier ambassadeur abdel majid kamil jusqu’à ould deddach en passant pour abdelrahim ould hadrami et tijani ould kerim, sans oublier les conseillers qui y sont passer : sidi ould mohamed lakghdaf, mohamed ould moine et houceine ould deih.

L’ambassade de mauritanie à ottawa represente une dépense inutile pour notre pays surtout que le Canada n’a pas d’ambassade ici à nouakchott, alors pour quoi ne nous contentons pas d’un simple consulat à montréal qui s’occuppera de la delivrance des visas et les affaires consulaires pour les mauritaniens au Canada et la distribution des quelques bourses dont beneficie une dizaine d’étudiants généralement issus de familles riches.


Télévision Mauritanie : La belle façade de la médiocrité

Je suis sur que si vous n'avez jamais été dans les locaux de notre télévision, vous coyez comme tous le monde que tout y est parfait du fait que maintenant les programmes sont de plus en plus interessants:
"Bout Magour" a repris ses critiques et même contre la télévision, "hakemtou charké" est présentée pour distraire, Mohamed O. Boheit, Diagana Abd Salam et Mouhamed vall o. Ahmed se débattent toujours pour présenter le journal, Med Zemzem continue a sillonner le pays pour réaliser ses reportages.... Les locaux de la télévision brillent de jours en jours (peinture, gazon...) ce ci n'est que la partie visible du
Iceberg.
En réalité, la télévision n'est d'autre que le royaume de sa majesté Hamoud O. m’hamed, cet ancien directeur de campagne de O. Taya qui n'a pu merité qu'un maigre
poste de ministre de la jeunesse (d'ou il a été limogé quelques mois aprés).
Quand vous rentrez à la télé, vous rencontrez un monde soumis à 100%. Soumis veut dire:

1.que vous devez courir pour vous caser dans votre bureau quand son excellence
Hamoud arrive à 9 heures du matin à bord de la Nissan Patrol 4x4 avant de ressortir 2 minutes après à bord de la Toyota corrolla dernier cri

2. accepter de traivailler dans lis pires conditions avec des salaires minables que lui même fixe et qui sont à prendre ou à laisser. Ces salaires sont souvent de 25.000 à 30.000 UM pour les hommes de 60.000 à plus pour les belles filles. Gare à celui qui essaie de demander une augmentation.

3 les conditions de travail: Dans le studio d'enregitrement, il y a 2 bancs d'enregistrement pour un seul vieux micro que tous les journalistes se passent à longueur de journée. Les plus influents (Mamadou Gueye, Diagana, Boheit, Ahmed vall) ont la priorité et les autres pauvres pigistes doivent attendre les heures tardives de la journée pour enregistrer leur reportage. si le micro est libre, celles qu'ils appelent les monteuses (les filles qui s'occupent du montage) Marième Mint yahya, Safi Kane, Jemila...sont absentes, en route ou dehors entrain de demander aux pauvres pigistes, qui touchent beaucoup moins qu'elles, de quoi acheter un Sandwich, un lait ou du pain sous pretexte qu'elles vont travailler tard .
Quand elles se mettent sur le banc, c'est les boutons qui ne fonctionnent pas. Car
sur les quelques 5 bancs de montage, il n'y a réellemnt qu'un seule qui fonctionnent bien. Personne n'ose vraiment en parler à son excellence Hamoud car sa réponse est toujours la même: Faites avec. On se demande ou vont les centaines de millions de
budget?
En Décembre 2005, Hamoud a décidé d'apporter du nouveau pour justifier ses dépenses. Il décida de faire une rétrospective en Anglais et Espagnol. La
nouvelle fut annoncée à la télé et un est de sélection fut organisé. Pour l'anglais, individus furent retenus : Diallo Harouna, professeur d'anglais depuis 22 ans, actuellement coordinateur à l'institut pédagogique national, Mohamed sidi Ali François professeur d'Anglais depuis 20 ans, en service au lycée de Tevragh Zeina et professeur vacataire à l'Ecole Internationale Américaine de Nouakchott ou il
est depuis 14 ans. et enfin Abdallahi O. Med Eli un jeune maîtrisard sortant fraîchement de l'université de Nouakchott avec mention. Les choses ont commencé à
mal tourner quant à ce bon monde fut rajouté un certain Hacene O. Sid'ahmed qui n'a même pas fait le test. Il a été rajouté à la mauritanienne, ce qui n'a pas plus aux autres candidats qui ont fait le test et qui étaient sur la liste d'attente. Bref en est toujours en mauritanie de ould Taya, même si celui-ci est à des milliers de kilomètres. De toutes les façons Hamoud est un produit raffiné de o. Taya. Après 2 mois, ces 4 monsieurs ont démissionné après avoir rencontré Hamoud 2 fois et lui
expliqué que leurs collègues se moqueraient d'eux s'ils apprenaient que pour tout le travail qu'ils font, ils ne reçoivent que 25.000 Um pour lesquels ils devaient faire un rang de plusieurs heures en attendant l'arrivée du complice de Hamoud qui est
Hamada le grand comptable de la télévision qui lui aussi ne monte qu'à 11 heures pour repartir à 12 :30 exactement. Hamoud trouva que ces individus sont trop
ambitieux et peut être surqualifiés pour le travail qu'il voulait. Au fait ce qu'il voulait c'est un individu qui accepterait sa royauté et qui ne risque pas de le démystifier. Ce ci fut expliqué en douce à Med Boheit qui tant bien que mal accepta la démission du groupe. Ce qui permis à hamoud de jouer le jeu qu'il maîtrise le mieux, recruter une belle fille qui lui a été recommandée par Chbih o Cheikh Melainin qui est sa nièce. Depuis lors les anglophones ne savent plus s'ils entendent de l'Anglais ou du Franglais. Encore une fois de plus, Hamoud a préfère la
médiocrité à bas prix.

jeudi, mai 11, 2006

ca bouge aussi dans le nord

Depuis quelques semaines, quelques hauts dirigants de la SNIM ont étaient conviqués à nouakchott, il s'agit de :

- youssouf ould abdeljelil, l'adimistrateur directeur général,
- Mohamed khalifa ould biyah, son bras droit et son directeur d'operations,
- Abdallahi ould abdelvettah, le directeur d'études et de developpement,
- cheikh sid'ahmed , le chef du departement des travaux neufs,
- sall ibrahima, le tout nouveau chef de la division energie.

le motif de cette convocation est de voir avec eux les circontances de placement du marché clef en main de la grande centrale SNIM, aux guelbs, à Zouerate (49 millions d'euros), chez PIELLESTIK.

En fait, la SNIM a été assisté par un bureau d'étude français, mais uniquement pendant les premieres phases du marché : élaboration des cahiers de charge, fixation des criteres d'évaluation, mais on a écarté ce bureau lors de l'évaluation des offres.

il y eu 3 offres : WARSILLA, PIELLESTICK et CATERPILLAR, l'offre de caterpillar était la moins competitive coté technique et prix, celle de WARSILLA est la meilleure coté technique, avec cependant d'excellentes references internationales, mais elle dépasse celle de PIELLESTICK d'environ 700.000 euros, malgré que le coté technique de PIELLESTICK est limité : ses groupes proposés sont utilisés uniquement au houndouras depuis 3 ans, et ils ont de serieux problemes de disponibilité et de rendement technique.

WARSILLA s'est pleint de la SNIM auprés du gouvernement de transition, et lui a expliqué toute la magouille qui a accompagné ce marché, c'est ainsi que les inspecteurs de l'état ont débarqué à zouérate pour controler ce dossier, au début la SNIM a refusé de les recevoir, avançant qu'elle a une convention avec l'état mauritanien lui donnant toute l'autonomie dans sa gestion et qu'elle ne s'inspecte pas par l'état mauritanien, mais aprés negociations et intervention du premier ministre, youssef ould abdeljelil a accepté de recevoir les inspecteurs de l'IGE, qui sont sortis avec la conclusion que ce marché n'a pas été traité avec transparence et qu'il doit être repris à zero.

Autres problemes pour youssef : depuis sa nomination il ne traitait qu'avec le president ou, à defaut, avec le premier ministre, ce qui n'a pas été du gout de ould abeidna le ministre des mines, qui a adressé plusieurs courriers à la SNIM au sujet de ce marché entre autres, sans qu'il ait aucune réponse de la SNIM, et il a posé le probleme à sa hierarchie (le president et le premier ministre) en disant que soit qu'il est son chef et qu'il doit traiter directement avec lui, soit qu'il ne l'est pas du tout et que ceci doit être clarifié.

le ministre des mines a fini par avoir raison et c'est comme ça qu'il a convoqué youssef et il lui a passé un bon savon, en presence de son directeur d'operations (khalifa) et de son directeur d'études et de developpement (ould abdelvettah), non seulement ça il a decidé de reprendre le traitement de ce marché à zero, mais il a composé une nouvelle commission, où la snim n'est que membre !

Youssef est entrain de gaspiller inutillement l'argent du contribuable, en effet il loue systematiquement des petits avions pour aller de NKT à Zouérate, au lieu de prendre le train mineralier comme le faisait ould heyine, son attaché de direction est un certain boyah, sans references ni diplomes, donc inutil pour le travail, mais pour le reste il est très efficace, il lui a recruté une nouvelle secretaire qui n'est autre que sa propre cousine.

Youssef est trés leger et ne comprend pas du tout la SNIM, et il a été trés vite entouré par de vieux directeurs internes, qui le manipulent comme ils veulent, khalifa est le plus puissant d'entre eux.

Il a tout delegué à ces derniers : les reunions budgets, les conseils d'administration des filiales de la SNIM (ATTM, COMECA, SAFA, SAMMA, SOMIA et GMM),les budgets des services et departements ont été multipliés par 2 à 3 fois par rapport à leur niveau l'année passée, sans justification concrete et sans but evident sauf celui d'augmenter le volume des commissions lors des commande SNIM.

l'actuel chef du departement achats est le plus grand de ses voleurs, il a son reseau de fournisseurs et c'est lui qui decide le placement ou non des commandes de la SNIM.

Il y a un grand reseaux d'intermediaire mauritanien qui évoluent à la SNIM, son rôle est de servir de relais entre les fournisseurs etrangers et les responsables de la SNIM, comme ça il n'y a pas traces, ni de virement bancaire, on donne l'argent de commission en liquide.


pour être complet, il convient de rajouter deux "appendices" à ce blog :

1- des tracts ont été jetés par des inconnus, à l'interieur de la maison de ould abeidna (le ministre des mines), dans les quels on a photocopié les textes de la conventions donnant à la SNIM l'autonomie dans sa gestion.

en privé, le ministere accuse youssef d'être derriere ce geste.
2- vous vous rappelez que ely ould mohamed vall avait dit, lors de sa derniere conference à NKT, qu'il n'y aura plus d'ilots où l'IGE ne passera pas ?

c'était adressé, indirectement, à la SNIM.

escroquerie à la BNM, nouakchott-info ne change pas

la BNM escroquée par "les potes".

Il y a un an, Mohamed Ould Noueygued nommait au poste de chef d’agence un certain Yacoub ould ..., jeune smacide d’oujeft (la précision est important ici parce que les smacides d’atar considèrent que ceux d’oujeft ne sont pas des smacides authentiques à tel point qu’ils les qualifient de «Sellaaleu» ce qui veut dire : suceurs de sang !!). Yacoub, plus connu à nouakchott sous le nom "crankeul", est titulaire d’une maîtrise en sciences éconmiques de l’université de nouakchott, pas fameux diraient certains, il travaille à la BNM depuis environ 15 ans et a toujours été au siège central jusqu’à cette nomination. Il est connu par son caractère difficile, son arrogance et son agressivité, ça, tous le monde le sais.

Ce qui n’est pas autant connu c’est que Yacoub est dans les vapes toutes les nuits que Dieu fait et, en la matière, il a un cercle réduit d’amis dont, entre autres, sidi mohamed ould ejione, mokhtar ould ahmedou, aziz khabbaj et melaïnine ould mohamedou.
Sidi mohamed ould ejione est le second fils de baham ould ejione, ancien agent de police devenu représentant de la SNIM à nouakchott avec l’arrivée des militaires en 1978 jusqu’à sa retraite en 2005. Sidi mohamed est le specimen type de l’enfant gâté d’ehl fatma lekhweidem : il n’a pas fait d’études, il n’a aucune aptitude professionnelle mais il a la langue fourchue et il est brillant danseur de cérémonies, et rien que ça, ça suffit pour briller pendant les années sombres de l’histoire de la de la Mauritanie.

Il y a quelques années, baham, agacé par les pratiques peu orthodoxes de son fils, l’obligea à commencer à travailler et lui trouva un poste d’agent à la BAMIS où il joua pendant quelques temps le rôle d’agent de compensation, Sidi mohamed ne tarda pas à faire un scandale en détournant 15.000.000 d'ouiguiyas et fut arrêté. Baham a été obligé de payer pour libérer son fils. Depuis lors, il lui a trouvé des marchés de commercialisation du fer à béton produit par la SAFA, filiale de la SNIM. Après avoir passé quelques années avec la sœur de jemila mint deidde (épouse de bekke ould eleya le frère d'ely ould mohamed vall), sidi mohamed a épousé la fille de zoubeida, sœur de aziz khabbaj.

mokhtar ould ahmedou ould mahmoul’brahim, est le neveu de mokhtar ould daddah. Il a fait des études sommaires pas très brillantes et n’a presque jamais travaillé conventionnellement. Il fait de la fourniture et un peu de tout, sans compétences particulières. les quelques appels d’offres auxquels il a participé lui avaient été préparés par des nègres qu’ils payaient à la tâche.

Aziz khabbaj est le fils de zoubeida, propriétaire de l’hotel halima. Aziz ne faisait que manger dans le restaurant de sa mère avant qu’elle ne construise l’hotel halima, sur un financement de la coopération française, demandé par sadia kamil (l'ex-épouse de maaouiya). Zoubeida, voulant tirer quelque chose son fils obèse, lui a confié la gestion de son hotel. Il y habite, y mange, y bois et y fait boire, c’est tout ce qu’il sait faire.

Melainine ould mohamedou est le plus ancien et le plus expérimenté de la bande particulièrement en matière de liqueurs. Il avait fait ruiné son père mohamedou ould mohamed el wely qui a dû abandonner son foyer, tellement melaïnine l’avait fatigué. Melaïnine a été renvoyé de la sixième année de l’école primaire. Il n’a aucune compétence, il n’a jamais travaillé, son passé a toujours été sombre jusqu’à sa stabilisation comme chef de file de cette bande de potes.

Avec la nomination de yacoub, le groupe de potes qui, jusque là n’y voyait qu’un partenaire de verres, commençait à le choyer, à l’inviter et a lui montrer la terre en rose. Yacoub, séduit, embobiné, a marché dans l’ambiance. Il était tous les jours à l’hôtel, y avait une chambre full time, la boisson à volonté, et aziz lui présentait toutes ses conquêtes coquines que Yacoub pouvait en consommer sans modération.

Petit à petit, le groupe commençait à faire recours à Yacoub pour lui demander des découverts bancaires, insignifiants au départ, mais qui se sont multipliés très rapidement au point que, en moins d’un an, ils ont totalisé plus de 240.000.000 ouguiyas.

Les quatre potes ont deux principaux dénominateurs communs : d'abord ils sont accros à l'alcool, ensuite ils ont tous, à part yacoub, grandi dans un environnement où l’argent facile, l’escroquerie et le détournement des biens d’autrui, font règles. Avoir grandi dans pareil environnement donne certainement des prédispositions à la pratique de l’escroquerie et à la quête de l’argent facile. L’amour de l’argent facile est une culture que les militaires, surtout ould taya, ont diffusée, nourrie et implantée dans la mentalité de plusieurs générations. Il était donc normal que l’accès d’un membre du groupe à une possibilité quelconque de production d’argent facile ne passe pas sans être saisie, vite et de façon efficace.

Ould ejione, ould zoubeida, ould oumametou, et ould mohamedou ont, pendant un an, profité d’un volume considérable d’argent qu’ils ont dépensé sans retenue pour financer leurs extravagances sans considérer, à aucun moment, qu’ils sont tenus de rendre compte à qui que ce soit. Ils ont sommairement construit des actifs et ils se sont financés et ont financé leurs entourages.

Détourner un aussi gros montant de l’argent de Ould Noueygued sans qu’il ne s’en aperçoive, comment est-ce possible ?

Les agences bancaires sont supposées être contrôlées chaque semaine et des situations comptables et financières sont supposées être dressées régulièrement, consolidée et entérinées. L’agence de la FNT que dirige Yacoub doit être contrôlée par un jeune contrôleur de la BNM mais celui-ci ne s’entend pas du tout avec Yacoub et, de ce fait, refuse de contrôler son agence. Ould Noueygued était au courant de cela mais n’a pas voulu charger un autre contrôleur de cette mission. Il avait commis une erreur monumentale en faisant confiance à un pote. Il ne faut jamais faire confiance à un pote simplement parce qu’il n’est pas toujours lui-même. Pour un pote, il n’y a qu’une seul Dieu et ce Dieu c’est la boisson !!!

L’agence de Yacoub est donc restée sans contrôle pendant quelques mois durant lesquels, le groupe de potes s’est servi à l’agence FNT, à volonté.

Aujourd'hui, Yacoub est en garde à vue pour abus de confiance. Le pauvre, il n’en a pas profité, il n’a gardé rien pour lui-même. C’est triste. Il n’a donné rien non plus à ses parents ni à son frère qui travaille comme une machine pour gagner son pain. Décidément, la boisson fait des miracles !!

Les autres potes sont, pour l’instant libres et continuent à bouffer les restes de l’argent de la BNM sans être inquiétés.

A la place de la BNM, j’aurais entamé des procédures judiciaires contre la bande et j’irai jusqu’à obtenir la saisie de leurs biens et je n’arrêterai pas jusqu’au dernier sous.

nouakchott-info : la bassesse, toujours.

mohamed ould khattat (ex-saffag du PRDS, aujourd'hui à la solde du plus offrant, il signe ses articles par ses initiales : "MAK") ose donner des leçons, alors que les archives de son journal témoignent de sa bassesse abjecte du temps de ould taya.

dans son dernier texte, il s'érige en moralisateur, comme si nous avions
tous perdu la mémoire de ce que fut nouakchott-info du temps de ould taya.

ici, il garde une dent particulière contre les voursan, comme en témoigne cette allusion à peine voilée à la tournée du parti Hatem à l'Est du pays.

il ignore ou feint de ne pas savoir que saleh ould hanenna est revenu les
mains vides.

lisez sa prose :

http://www.cridem.org/modules.php?name=News&file=article&sid=3908

mardi, mai 09, 2006

Ça bouge au charg

un ex-PRDS chez ould hanenna :
el voursans viennent de recevoir un soutien de taille, en la personnede cheikh ould sid'ahemd, ancien directeur des travaux publics, ce qui prouve que nos amis ont été contaminés par ould daddah, en ce qui concerne l'acceptation du soutien des ancien voleurs de ould taya.

le ralliement de cheikh ould sid'ahmed ne semble pas aider nos amis, car beaucoup des jeunes officiers ont publiquement exprimer leurs objection à un tel raliement, pretextant que cheikh s'est montré lache durant leur détention à ouad naga, il s'est toujours caché de montrer le moindre signe de solidarité envers les familles des detenus. de plus, cheikh était la leche-botte preferée de rachid ould saleh.

ould deh quittera-t-il kadima ?
mohamed mahmoud ould deh a organisé une grande réunion tribale, dans sa maison d'aioun, dans laquelle il a annoncé à ses "suiveurs" (laghlal de sa tendance) qu'il se retire définitivement de la politique (façon lionel jospin), il leur a demandé de soutenir kadima, ce que tous ont refusé, disant que s'ils faisant partie de kadima, c'est juste pour lui faire plaisir, mais si lui se retire, alors eux aussi se retirerons, et retournerons au PRDR (anciennement PRDS), pour ne pas laisser l'occasion à leurs ennemis politique de les battres.

il semblerai que ould deh compte rejoindre le RDU (le parti d'ahmed ould sidi baba), mais comme il ne possède pas le courage politique nécessaire pour annoncer cette décision à ces amis de kadima, il prefère se retirer temporairement de la politique, quitte à revenir plus tard sous la bannière d'ahmed ould sidi baba.

la bourde diplomatique de la semaine :
ahmed ould daddah vient de declancher un n-ème scandale, lors d'une reunion à rosso, une phrase lui a echappé, et risque de lui couter cher, voici le contexte :

les gens parlaient des possibles candidatures à l'éléctions présidentielle, et quelqu'un s'est étonné qu'il n'y ait toujours pas de candidat de ehel charg, alors ould daddah a dit : "ehel charg emsakine mou'awaqin siyaçiyen" !

ce que l'on peux traduire par quelque chose comme : les pauvres gens de l'est sont politiquement handicapés.

cette déclaration confirme ce qu'un ami intime à Ould Daddah avait confié à des proches, il n'y a pas longtemps, il lui avait dit qu'ahmed deverai s'abstenir de trop parler en public, que ça lui eviterai de commettre des impairs.

el keçran ma ihani lakhré : ce que l'ami d'Ahmed craignait n'avait pas tardé à arriver.

lundi, mai 08, 2006

Un inspecteur d’État un peu trop bavard.

Mohamed Ould Horma, le nouvel inspecteur général de l’état est né à Tidjikja, son père Horma Ould Youba Ould Abdi fut jusqu’à la retraite le chef de l’agence de Air Mauritanie à Tidjikja. À l’époque ou la Air Mauritanie appartenait à la famille, sous la présidence de Mohamed Ould Abdi qui a gravi tous les échelons de la société, de directeur de la navigation au directeur technique avant de finir comme directeur général adjoint durant le règne de son meilleur ami Mohamed Abderrahmane Ould Saibout, celui qui a donné le coup de grâce à ladite société.

Mohamed Ould Horma a fait des études en finances et les a fini en France au milieu des années 90, il est revenu au pays pour travailler à la direction du trésor. Il a tout de suite attiré l'attention en démasquant un grand réseau de détournement des fonds publiques à travers les agences locales de perception.

Il a étonné plus d’un par son honnêteté et sa piété, surtout qu’il vient d’un milieu peu orthodoxe, son frère Abdi est un ancien élément du système de Ould Taya, c’est l’artisant de l’article 11 et l’actuel secrétaire d’état chargé de l’état civil, son cousin Bouh Ould Tar est un voleur de première division, il est devenu l’un des hommes les plus riches de Mauritanie depuis qu’il dirige le crédit agricole, pour ne pas parler de tous les autres cousins dans beaucoup de postes ou on touche à l’argent quotidiennement.


Après s’être bien apprécié par Ould Taya dans l’une de ses crises de gestion des ressources humaine, Ould Horma a été nommé, la surprise générale, au plus grand poste financier du pays, le trésorier général de la république.

À son arrivée au trésor, Ould Horma a pris des décisions qui n’ont pas toujours fait l’unanimité, il a renvoyé les éléments de la garde qui assurait la sécurité du trésorier et a donné les instruction de laisser passer tout citoyen mauritanien qui veut le voir à son bureau, ces deux décision ont coupé un moyen d’enrichissement de ces éléments de la garde qui faisait la pluis et le beau temps en ne laissant passer que des privilégiés moyennant ‘une contribution volontaire’, et la deuxième victime fut la secrétaire particulière du trésorier qui était une direction à part, elle ne laissait pas passer n’importe qui et pour voir le trésorier il faut avoir la bénédiction de la secrétaire.

Un jour Abdellahi Ould Neoueigued et une bande de commerçants, appelés" fournisseurs" dans le langage administratif, arrivent et demande à la secrétaire d’avertir le trésorier de leur présence, elle leur a dit : dhoukoua vem (il est la bas) ce qui a choqué tout le monde que le trésorier soit aussi accessible. Mais la réunion n’a duré que quelques minutes, surtout quand le trésorier annonce à ould noueigued que tout le monde est égal et que tous les citoyens mauritaniens auront les même droit du moins au trésor, et que dorénavant, pour pouvoir se faire payer par l’état, tout le monde devrait payer ce qu’il doivent à l’état (allusion aux impots). Alors ould noueigued est sorti furieux en disant avec arrogance : houwa ould abdi chak innou oumar ibn abdelaziz (ce ould abdi se prend pour le kalif Omar Ibn Abdelaziz, un exemple d’honnetété, de justice et de droiture). Ce qui a choqué tout le monde n’est pas l’annonce de Ould Neougued mais le fait que Ould Noueigued connaît Oumar Ibn Abdelaziz !

Pendant les deux mois que Ould Horma a passé au trésor, il a voulu mettre de l’ordre en refusant de payer les fournisseurs sans quittance de la direction des impots, et a obligé les société de l’état de ne plus utiliser les comptes bancaires dans les banques privées (comme c’etait la tradition).

Mais il n’a pas pu inquiéter un grand budgétivore en la personne de Sidi Ould Heillaji, le caissier centrale, devenu extrêmement riche par la très célèbre affaire de ‘ma 3andi degdig' (Il s’est enrichi sur le dos des pauvres petits salarié de l’état en prétendant qu’il n’avait pas de petite monnaie pour ceux qui venaient échanger leurs bulletins de soldes). Mohamed Ould Horma aurait du limoger le caissier centrale et le mettre à la prison de Ouad Naga pour le restant de sa vie.

Mais à chaque bonne chose une fin, Ould Horma fut limogé dans la précipitation et pour ne pas l’humilier, il a été nommer à la tête de la Direction des Domaine, Ould Taya disait à ses proches que sa nomination à la direction des domaine va le ‘calmer’, mais ce ne fut pas vraiment un passage calme. Ould Abdi a commencé à fouiller dans les vieux dossiers d’attribution des terrains et a sorti une note de service qui arrête tout attribution de terrain avant de faire le ménage dans ce qui est en cours.
Et en epluchant les vieux dossiers, il est tombé sur une demande d’attribution de terrain pour un enfant de 7 ans, mais ce que ould abdi ne savait pas c’est que cet enfant est le fils de Mohamed Mahmoud Ould Dahi, le méga secretaire général du ministère de l’équipement et des transports à l’époque.

Ould Abdi a rejetté cette demande, ce qui lui a valu une visite de ould dahi qui est venu lui demander des explications sur le rejet de la demande d’attribution du trerrain au pétit. Mais ould Abdi lui a signifié que l’attribution des terrain est resevrés aux citoyens mauritaniens agé de 18 ans au moins et il ne pourra en un aucun cas attribué un terrain à un enfant de 7 ans. Ce qui a rendu ould dahi furieux et quelques jours après, Ould Abdi se retrouve à la porte, mais cette fois ci ce n'est pas le garage mais le chômage.

Et pour une première fois dans l’histoire de la Mauritanie, un trésorier qui s’en va au chômage sans recevoir de voitures cadeaux des ‘fournisseurs’ comme ce fut le cas de tous ses prédécesseurs et ses suivants. Il ne s’est pas fait des amis lors de ses passages.

Alors, après une longue traversée du désert, le coup d’état du 3 août arrive et Ould Abdi est nommé Inspecteur d’état, ce qui a fait une bombe à Nouakchott, même chez ses proches parents, car il est parmi les rares cadres honnêtes de Idewaeli en général de Ehel abdi en particulier. Alors après sa nomination, il n’a pas eu beaucoup de félicitations, car les gens s’attendait au pire, Ould Abdi avec une carte blanche c’est la catastrophe. Ce qui representait un geste de reconnaisse à un jeune brillant qui veut mettre de l’ordre dans les finances publiques.

Mais c’est le contraire qui est entrain de se produire, il a commencé avec deux grands coups, celui du pétrole et celui de la Somelec, mais après il a commencé à parler plus qu’agir. Ce fut la première fois que l’on vois un inspecteur d’état visible, alors que pour occuper ce poste très exigeant, il faut être effacé, calme et peu bavard, ce qui n’est pas le cas de Ould Abdi. Pourquoi il a accepté de passer à la télévision comme un homme politique ?

En plus, il déclare qu’il ne pourra arrêter personne sinon il va arrêter tous les mauritaniens, ce qui était assez exagéré, il y a beaucoup de voleurs en Mauritanie, mais pas tous les mauritaniens, il existe encore des fonctionnaires exemplaires.

L’ironique dans l’histoire c’est que Ould abdi a essayé de mettre de l’ordre à l’état dans le temps de ould taya alors que le système était pourri et les commerçants détenait les renes du pouvoir par la corruption des hauts fonctionnaire et ce du petit planton au président de la république. Mais depuis qu’on lui a donné carte blanche il a changé d’attitude, il devient trop bavard, il n’arrête pas de se venter qu’il a fait tel enquête à telle direction, alors que son travail devrait être confidentiel pour être efficace et les gestes de réalisations concrètes tardent à venir.


À titre d'exemple, au commissariat au droit de l'homme, ou il enquete actuellement, il n'a fait aucune saisie importante et, parmi les 300 employés fictifs, il n'a suspendu que ... cinq !


Pour le moment, la phrase suivante qualifie parfaitement notre inspecteur : peu d'actes, et beaucoup de parole.


Esperons que cette tendance va s'inverser.

lundi, mai 01, 2006

Zeiny Ould Ahmel Hady : Ali Baba au CDHLCPI

Ancien proxénète, ancien agent comptable, Zeiny a commencé sa carrière professionnelle à la fameuse UBD dans laquelle il a bâti de solides relations personnelles avec ses deux principaux amis et complices dans ce qui deviendra ultérieurement le scandale financier le plus célèbre de l’histoire de la Mauritanie contemporaine : l’affaire de l’UBD. Ces deux tristement célèbres voyous à savoir Hamady Ould Meimou et Cheikh Sidel Mokhtar Ould Cheikh Abdallahi vont, quelques années plus tard, retrouver Zeiny et organiser avec lui ce qui est en passe de battre le record de détournements publics réalisé à l’UBD : le commissariat aux droits de l’homme, à la lutte contre la pauvreté et à l’insertion, structure publique hybride mise en place en 1998 par maaouiya pour soutirer des sous frais aux institutions internationales.
Yahya Ould Atigh, également vieux pote de Zeiny qui, des années durant, a profité de ses talentueux services de proxénète, arrivant au commissariat en 2001, voulait à tout prix transformer la boite créée, organisée et meublée par Abdessalam Ould Mohamed Saleh afin qu’il puisse, par ses propres pions, y dicter ses lois. Parmi d’autres calamités, il a apporté Zeiny qu’il nomma au poste de DAF de la boite. A partir de cette date, le commissariat est entré dans une ère où se jouent les plus spectaculaires aventures d’Ali Baba et les quarante voleurs.
Zeiny a commencé, avec l’aval de yahya ould atigh, par fondre la structure budgétaire du commissariat en un nouveau fourre-tout dorénavant appelé « budget de l’institution » sans aucune distinction entre fonctionnement et investissement, ce qui fut sa première invention par laquelle les ressources initialement destinées au financement des programmes peuvent être, comme ce fut souvent le cas, utilisées pour financer des travaux au domicile du commissaire ou du daf ou pour acheter des téléphones portables qui servent d’appât pour les ‘conquètes’ que Zeiny fournit à ses clients de marque à commencer par yahya ould atigh.
Ould nagi vint au commissariat après ould atigh et trouva zeiny devant lui. Ould nagi, grand adepte de l’inertie, n’a mis que quelques jours pour découvrir en zeiny l’instrument qu’il lui fallait : faible, poltron taillable et monnayable à toute le corvées, sans convictions, sans principes, inculte, voleurs sans retenue, sans amour propre, lâche, ingrat… et n’a pas hésité à l’employer pour faire la façade de toutes ses extravagances. Il y a trouvé également, son propre cousin cheikh sidel mokhtar ould cheikh abdallahi au poste de commissaire adjoint. Avec ce duo, ould nagi s’était détaché de la gestion opérationnelle au profit de zeiny et cheikh sidel mokhtar et s’était limité à son sport favori : les voyages. Zeiny, dans ces conditions, avait eu toute la liberté de manœuvre sur les ressources du commissariat et tout lui était permis tant que la part de cheikh sidel mokhtar n’était pas en jeu. Cette situation a duré presque un an pendant lequel le commissariat a perdu la moitié de sa capacité d’action. On y a vu du tout : des rames de papier achetées à 20 fois le prix du marché et jamais livrées, des véhicules achetés au prix fort et jamais utilisés par l’institution, un véhicule de grand luxe a même été acheté avec un particulier du nom de hadrami ould berrou petit inspectrillon de police et ancien concubin de ould nagi, des financement de coopératives à hauteur de 150 millions d’ouguiyas au profit de abdallahi ould noueygued. On a également assisté à des méthodes inédites de transport de fonds : cheikh sidel mokhtar était même allé jusqu’à mettre dans la malle arrière de sa voiture des sacs en laine (à l’origine contenant 50kg de riz chacun) remplis de millions d’ouguiyas au vu et au su de tous. Pendant cette période, zeiny avait financé la totalité de la construction de ses deux nouvelles maisons (celle de tevragh zeina, la deuxième, et celle de Bat’ha au Brakna) sur les frais du commissariat et au prix cher. Cheikh sidel mokhtar avait aussi financé des travaux d’élargissement et d’embellissement de sa demeure sur les frais du commissariat et notamment la construction d’un garage pour sa voiture au prix de cinq millions d’ouguiyas.
Avec ould nagi, toute la mauritanie croyait que les limites de la gabegie et du mépris de la république étaient atteintes, bien entendu, avant qu’un certain abdelkader ould ahmed vienne au commissariat. L’arrivée d’abdelkader était perçue, de tous, comme étant la résultante directe de l’un des plus incompréhensibles et absurdes exercices cérébraux de maaouiya. A son arrivée au commissariat où il trouva, de toute évidence, devant lui, zeiny auquel il est lié par une parenté lointaine, il commença systématiquement à placer son propre monde et zeiny n’a été que soutien pour lui dans cette tâche. Une semaine après, zeiny lui inculqua l’idée comme quoi il serait possible de rénover la ruine qui lui servait de maison sur les frais du commissariat, idée qu’il accepta tout de suite. Zeiny a conclu un contrat avec l’un de ses innombrables fournisseurs afin de transformer la maison du nouveau commissaire en un véritable palais pour un coût global de 17 millions ouguiyas, contrat que zeiny a facturé à l’institution au prix de 31 millions ouguiyas.
Abdelkader, au prix d’énormes efforts de corruption, a mis en place un nouveau système de décaissement qui oblige tous les directeurs qui, chacun, gère un budget plus ou moins autonome par rapport aux autres, à coopérer avec la DAF qui doit, par ce système, co-signer tous les chèques émis par l’institution. Cette démarche offre à zeiny la possibilité de grignoter sur les budgets des différentes directions ce qui lui a rapporté d’énormes ressources. Ici, j’ouvre une parenthèse :
Le commissariat, en dehors des projets financés par différents bailleurs de fonds, reçoit de l’état mauritanien une enveloppe annuelle de l’ordre de cinq milliards ouguiyas. Sur ce volume d’argent relativement important, le commissariat arrive, chaque année, à le dépenser, toujours, avant la fin du mois d’août alors que le coût global des projets qu’il finance effectivement, ne dépasse jamais deux milliards par an. Il y a donc au moins trois milliards ouguiyas qui se volatilisent chaque année. Où est allé cet argent ?
Le commissariat étant l’unique institution publique où l’argent public s’encaisse et se dépense sans le moindre contrôle de quelque instance que ce soit puisque son conseil de surveillance est présidé par le commissaire lui-même qui est, de ce fait, responsable uniquement devant lui-même, et n’a, donc, aucun compte à rendre à qui que ce soit sinon à lui-même, il devient évident que l’organisation du détournement de cet argent est chose facile notamment avec un staff permanent composé des plus renommés voleurs de la république : zeiny, cheikh sidel mokhtar, ely ould el haj, ahmedou ould ely, abadila ould berrou…etc
Pour illustrer les méthodes utilisées par zeiny pour corrompre ses patrons successifs, il avait offert, sur le compte du commissariat, un téléphone portable avec abonnement post paid mattel à la fille d’abdelkader. La première facture de ce téléphone qui avait d’ailleurs été publiée dans la presse locale était de 827 000 ouguiyas que le commissariat a payé.
Aujourd’hui, trois ans après le départ d’abdelkader, sa femme continue toujours à rouler dans un véhicule toyota land cruiser VX immatriculé SG07714 appartenant au commissariat. C’est aussi zeiny qui est à l’origine de cette affaire.
Hamady ould meimou, fils de nechra, « Roberto » pour les intimes en raison de sa parfaite connaissance du monde des liqueurs, est arrivé au commissariat après le décès d’abdelkader. Il trouva devant lui ses deux principaux complices dans l’affaire de l’enterrement de l’UBD. Pour hamady, le dossier était simple, y avait rien à faire de particulier. Le système de pillage mis en place par cheikh sidel mokhtar et zeiny lui convenait parfaitement. Il avait juste quelques petites innovations à y apporter pour accélérer le train du détournement. Ainsi, il a inventé « la convention libre » qui consiste en la possibilité d’octroyer un financement à n’importe qui, n’importe comment et pour n’importe quoi. Avec ce système, des milliers de conventions de financement ont été signées avec des milliers de personnes physiques et morales, fictives dans la plupart des cas, pour des objets qui n’ont, très souvent, rien à voir avec l’objet des financements autorisés dans l’institution. Ainsi, des conventions ont été signées avec des coopératives, des restaurateurs, des imams, des chauffeurs, des proxénètes, des prostituées, des griots, des policiers, des gendarmes, des notables, et avec le diable…. Zeiny est même allé jusqu’à signer trois conventions avec sa propre femme pour un montant global de 13 millions ouguiyas ainsi que deux conventions avec son propre neveu pour un montant global de 9 millions d’ouguiyas.
Au temps du fils de nechra, zeiny a transformé le CDHLCPI en une vulgaire petite boutique personnelle où tout, absolument tout, lui était permis. Il organise les recrutements (aujourd’hui, le commissariat compte plus 300 employés payés que personne n’a jamais vus. Ce sont principalement, des parents à zeiny, des proxénètes et des noms qui ne correspondent à personne. Une masse salariale partielle que zeiny décaisse chaque mois sous forme de paiement de caisse et qu’il distribue personnellement et en dehors de l’institution), il nomme et dénomme, il distribue les récompenses et les sanctions, il réparti les voitures et avantages… bref, le commissariat est devenu la propriété personnelle de zeiny ould ahmel hady, bye bye la république !
L’une des plus grosses aberrations que zeiny fit accepter à ould nechra était un nouveau système de financement jamais osé par les plus aigris voleurs publics de l’histoire de la mauritanie. Entre deux approvisionnements du trésor, zeiny trouvait inacceptable de rester quelques jours sans rien à voler. Il proposa donc de faire recours à d’autres systèmes de financement, privés cette fois, et s’est attaché principalement à deux méthodes. La première, classique diraient certains, consiste à se faire avancer de l’argent à volonté par une banque en contrepartie du versement intégral des approvisionnements du trésor dans les comptes du commissariat auprès de la banque en question qui va, à son tour, facturer des agios qui se multiplient à la vitesse de la lumière. Cette méthode a été suivie avec la GBM (environ 4 milliards ouguiyas au total) et, actuellement, avec la BADH (jusqu’à maintenant, un peu plus de 780 millions ouguiyas). L’avantage pour zeiny est évident : il n’est plus retenu, dans ses efforts de détournement, par l’irrégularité des approvisionnements du trésor. Pour l’institution, elle a perdu, au moins, 35% de ses ressources budgétaires en raison des agios mais peu importe tant que l’argent afflue. La deuxième est encore plus vulgaire : il demande à un cercle de fournisseurs de lui apporter, plus ou moins régulièrement, des montants d’argent liquide (ça va du simple million à la centaine de millions) pour expédier ses extravagances et leur promet de les rembourser à hauteur du double dans des délais ne dépassant pas les trois mois. Cette méthode a été expérimentée avec une bonne vingtaine de fournisseurs qui ont, de la sorte, réalisé, disent-ils, de belles affaires de placement.
Sid’ahmed ould el bou est arrivé au commissariat après le 3 août. Ancien DAF du ministère du développement rural et co-concepteur du célèbre système des 10% sur les dépenses du ministère, ould el bou est une personne inconsistante par son faible caractère et ses capacités intellectuelles et personnelles à la limite du néant. A son arrivée, il s’est très vite fait apprivoisé par zeiny et cheikh sidel mokhtar à coup d’avantages matériels et financiers qui dépassent certainement les limites que ses rêves les plus fous auraient tracées. De ce fait, il s’est très vite accommodé au système de la caverne d’ali baba s’est soumis aux lois de la bande laissant la voie libre à zeiny et cheikh sidel mokhtar qui continuent à piller les débris du CDHLCPI comme s’ils avaient commencé pas plus loin qu’hier. Ould el bou reçoit immédiatement tout ce dont lui, sa femme, ses enfants, ses parents et son monde souhaite avoir, il suffit d’en faire vent à zeiny qui fait supporter au commissariat le loyer de la maison de ould el bou, le coût ses factures d’électricité, de sa nourriture, du renouvellement de sa garde robe, de ses voyages lui et sa famille à l’intérieur comme à l’étranger et même le coût des couches-culottes de son bébé. En contrepartie, zeiny reste maître à bord, il s’accapare, pour chaque ouguiya dépensée par le commissariat, de trois ouguiyas.
Le commissariat est aujourd’hui une institution mourante, incapable, sans ressources, sans capacités techniques, opérationnelles et administratives. A ce jour, le CDHLCPI aura vécu presque huit ans. Son bilan est maigre, les pauvres sont au moins autant nombreux et autant pauvres qu’ils l’étaient il y a de cela huit ans. Le CDHLCPI aura au moins servi à élargir, multiplier et diversifier la fortune de fonctionnaires qui y sont arrivés riches et sont, aujourd’hui, certainement beaucoup plus riches qu’ils ne l’étaient à leur arrivée au commissariat. C’est à la fois triste et révoltant. Triste parce que la mauritanie y a perdu beaucoup, ressources et crédibilité, et révoltant parce les personnes qui en sont responsables ont, contre vents et marées, aujourd’hui, les mêmes responsabilités publiques et continuent à décider du sort d’importantes ressources publiques et de celui de beaucoup d’hommes, de femmes et d’enfants qui n’ont, somme toute, que l’Etat pour leur venir en aide. L’Etat qui, malheureusement, hiberne dans les poches d’ignobles fonctionnaires de la stature de zoueiny.

les pires diplomates de la mauritanie : l'ambassade de la Mauritanie à Dakar

cheikh saad bouh camara ould b'mourou (c'est son vrai nom à ne pas confondre avec cheikh saad bou kamara le vice-président de la FIDH) l'ambassadeur de mauritanie à dakar, abdellahi ould mohamed el mamy le conseil adjoint, ainsi que mohameden ould abdellahi l’attaché culturel sont les 3 hommes fort de notre diplomatie au sénégale, qui compte à peu près 20.000 mauritaniens, rédsidents permanents.

l'ambassadeur, docteur en geographie, ne se refuse aucun plaisir : chaque week-end une voiture immatriculée 025 CD part de chez lui, à l’interieur de cette voiture il y'a un chauffeur et le celèbre proxènete homosexuel ben bella, elle passe au café de rome ramassé la première prostituée qui passe, avant de faire demi-tour, ceci uniquement les week-end ou l'ambassadeur ne fait pas venir des griots de nouakchott.

la femme et les enfants de l'ambassadeur resident à nouakchott, il leurs a acheté une mercedes 240 ancien modèle, qui fait taxi, et la famille vit avec le recette quotidienne. c'est tout ce que l'ambassadeur leurs envoit.

abdellahi ould sid’amine, un eleveur de betaille sans aucun niveau scolaire, est actuellement le consul adjoint, c'est un ancien du service de protocole depuis l'epoque de moctar ould daddah. il était en gambie ou il a eu son premier scandale, en 2002 il a été affecté à dakar après l’arrivé de son beau frere mohamed el moctar ould yahi, depuis, il dirige le consulat, qu'il a transformer en une véritable poubelle. il est assis dans son bureau à longeur de journée, avec sa pipe (toubett meneijé),il connais personne il n’a pas de relations avec les autorités sénégalaise, il ne connais même pas ou se trouve le ministère des affaires étrangères sénégalais, il attend l’arrivé de son homme à tout faire, qu’il a recruté pour lui amener les recettes des visas, qu'il facture 4.000 Fcfa l'unité (environs 6 euros).

ce n'est pas grand chose mais ça lui a quand même servi pour acheter un 4X4 qui fait le transporte entre nouakchott et rosso.

chaque grande fete (id el adha), l'état mauritanien envoi une somme importante pour acheter des moutons, qui sont sensés être distribués aux grands responsables sénégalais (c'est une coutume qui date de 1992) et cette année il ont envoyé l’argent mais il n’a même pas distribué un seul mouton.

mohameden ould abdellahi, instituteur de langue arabe, est l'actuel attaché culturel de l'ambassade, grace à son oncle -cheikh- mohamed abdellahi gagih ( le "3arbi" de boidel moitié-moitié avec ould taya ), lui aussi n'a pas de rapport avec ses homologues sénégalais, il ne connais pas le chemin entre l’ambassade et l’université cheikh anata diop, ou il doit faire un tour afin de regler les innombrables problèmes de nos etudiants (inscriptions, bourses ... etc), parce que les étudiants n'arrivent pas à le rencontrer, si jamais un etudiant vient à l'ambassade et demande à voir l'attaché culturel, le gradien lui demande de partir et de revenir le vendredi, mais si le pauvre etudiant revient le vendredi, il a interêt à venir avant 12h, parce qu'après, tout ce qu'il verra c'est uun véhicule jaune-noir (un taxi) qui quitte l'ambassade : et oui, monsieur l'attaché passe tout ses week-end à nouakchott.